Trois buts en tout, après trois lors des cinq derniers. Naples recommence, avec fierté et qualité. Construire beaucoup, descendre sur penalty en première mi-- et trouver la force de renverser la situation en seconde période, piloté par un super Neres. La réponse à l’Atalante est cette fois convaincante, une de celles qui peuvent marquer le tournant d’une saison. D’un seul coup, Conte trouve Lukaku (auteur de l’égalisation), un but, trois points et un nouveau protagoniste. Oui, David Neres attend son moment depuis longtemps. Et qui sait, il pensera peut-être désormais à commencer au retour de Kvara. Pendant ce -, Naples profite d’une soirée de fête, gardant intact son écart avec la première place et demain, ils s’assiéront devant la télévision, dans l’espoir de gagner quelques points sur leurs rivaux de la Ligue des Champions. L’Udinese en a fait trop peu, même après que l’avantage soit arrivé presque par hasard. Trop de Naples cette fois, également à cause du physique frioulan.
illusion en noir et blanc
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Neres a tout fait le député Kvara, là largement à gauche, en tirant de la magie. Et le Brésilien a tout de suite semblé inspiré, mais pas très mauvais devant le but : à la 10e minute, une belle combinaison sur la droite de Naples et après une série de triangles Anguissa-Politano-Di Lorenzo, le capitaine n’a rattrapé Neres qu’au second poteau, qui a volé sur le côté. L’Udinese répond par une incursion d’Ekkelenkamp (11e) puis par Thauvin (13e), qui de bonne position préfère le tir à la passe pour Lucca, en tirant haut. Puis c’est à nouveau Neres en percussion solitaire pour effrayer Sava en diagonale : le ballon passe à côté. A la 21′, l’épisode qui brise l’équilibre : le tir croisé de Zemura, Lobotka touche avec son bras et Doveri accorde le penalty. Thauvin part sur place, Meret repousse mais ne s’éloigne pas et le Français le dépose alors dans les filets. Naples essaie de se secouer et pousse toujours avec Neres, mais Sava semble imbattable. D’abord instinctivement, il sauve après une déviation de son coéquipier Krinstensen, puis (33e) il sauve d’un plongeon suite à un tir de mêlée d’Anguissa. Naples produit mais ne perce pas, l’Udinese entre en tête.
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cyclone bleu
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Et lorsque le jeu a repris, l’étincelle qui a ravivé Naples est vite arrivée. McTominay rattrape bien Lukaku verticalement, avec la défense d’Udine inexplicablement ouverte. Et le Belge, puissant et précis, marque Sava pour le 1-1. L’Udinese a ressenti le pincement, son centre de gravité a reculé et a eu du mal à repartir. Naples, en revanche, continue de pousser vers la gauche, où le possédé Neres perce à volonté, à tel point que Runjaic rappelle Ehizibue sur le banc, abasourdi par le Brésilien. Qu’il a pour tout le monde, même pour Zemura, envoyé à droite après l’entrée de Kamara. Et à la 31e minute, Neres récolte les fruits d’un match de haut niveau : un nouveau coup franc avec un double dribble et un tir contré par la défense. Mais sur le ballon perdu il y a encore le numéro 7 italien qui tire mal mais trouve Giannetti pour l’envoyer dans son propre but. C’est une apothéose pour les Azzurri, se réjouit Conte, Naples semble sortir d’un cauchemar. Ce qui devient un conte de fée 5 minutes plus tard. Dès que Simeone est entré, il ouvre une autoroute pour Anguissa, qui entre avec arrogance et du pied gauche pour lancer le parti Azzurri. Le secteur des invités fait ressortir le vieux chant « Naples revient en tant que champion ». Un projet plus qu’un rêve. Un espoir qui ce soir, même à titre de seconde, semble plus crédible. Car certaines victoires donnent une énergie différente. Ceci du Frioul est un avertissement pour le championnat. Naples sera là. Jusqu’à la fin.