La nouvelle reine de beauté de 2025 sera sacrée ce samedi soir en direct sur TF1, du Futuroscope de Poitiers (Vienne), parmi trente candidats avec, pour la première fois dans l’histoire de la compétition, un trentenaire.
Toujours dans le collimateur des associations féministes dénonçant une tradition « misogyne et ringarde »l’élection Miss France poursuit sa mutation avec, pour la 95e édition, la levée en principe de toute limite d’âge. Hôtesse de l’air de la ville, Angélique Angarni-Filopon, 34 ans, Miss Martinique 2024, est ainsi « la plus âgée » des prétendantes (auparavant, Miss France ne devait pas dépasser l’âge de 24 ans). Cette année, la candidature d’une femme de 52 ans n’a cependant pas dépassé le niveau régional.
Depuis 2022, le concours est également ouvert aux femmes mariées ou en couple, y compris les mères. La refonte de la réglementation autorise également les demandes des femmes transgenres « avec changement d’état civil ». Selon les organisateurs, un seul cas signalé s’est produit lors de l’élection Miss Paris en 2022.
« Incarner une femme forte et moderne »
Au micro de RTL, Miss Normandie et Miss Pays de Loire se défendent une compétition modernisée. « Ce n’est pas un rêve de petite fille, même si j’ai toujours adoré regarder le concours Miss France à la télévision. C’est devenu un rêve de femme, j’aime la scène et les valeurs de la compétition me correspondent», témoigne Lucile Lecellier.
« C’est quelque chose que j’ai toujours eu en tête. Mais je n’ai jamais eu la confiance nécessaire pour le faire », raconte Mélissa Atta Bessiom. Pour elle, ce concours permet « pouvoir véritablement incarner une femme forte et moderne ».
Aux Pays-Basl’élection de la miss nationale sera désormais remplacée par la mise en avant de femmes qui ont réussi “pour célébrer la vraie vie, sans la pression de se conformer à une image parfaite, pas de robes ni de couronnes mais des rêves qui prennent la vie”, a annoncé jeudi Monica van Ee, la ancien directeur de Miss Pays-Bas.
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