Il passe devant F1.com comme un homme en mission, son langage corporel semblant confiant et ses yeux concentrés au laser, suivi quelques instants plus tard par Hülkenberg, qui partage quelques rires avec les mécaniciens de Haas en le voyant dans une autre combinaison de course après deux saisons avec le équipe.
Se faufilant entre les conteneurs à destination des premiers essais et courses de la saison prochaine, et les photographes internationaux toujours en ville, Bortoleto disparaît bientôt dans un couloir étroit qui l’emmène à l’arrière du garage Sauber et à la voiture qu’il conduira.
ANALYSE : Pourquoi Sauber a choisi d’opter pour Bortoleto et la jeunesse plutôt que pour Bottas et l’expérience
Dix minutes plus tard, Bortoleto adopte un mode de concentration totale, insérant un ensemble de bouchons d’oreilles parfaitement moulés, plaçant une cagoule ignifuge sur sa tête et enfilant un superbe casque jaune, vert et bleu – qui rappelle celui du regretté grand héros national Ayrton Senna.
09h00 – Passons aux choses sérieuses
Alors que l’horloge sonne neuf heures et que le feu vert s’allume à la fin de la voie des stands, Bortoleto et le reste des pilotes présents entrent en piste et commencent à accumuler de précieux kilomètres.
Bortoleto, le « jeune pilote » dédié aux essais (c’est-à-dire quelqu’un qui a participé à deux Grands Prix ou moins), a accès aux mêmes composés de pneus Pirelli utilisés lors du week-end de course d’Abu Dhabi : deux jeux de C3, quatre jeux de C4 et deux jeux de C5.
Cela diffère considérablement du programme de Hülkenberg, l’Allemand expérimenté ayant plutôt testé les versions homologuées des pneus Pirelli 2025, qui incluent un nouveau composé ultra-tendre C6 pour élargir la gamme déjà complète du fabricant.
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