Toulouse persévère ! Comment les Violets ont bâti leur succès face aux Stéphanois

C’est un de ces matchs qui peuvent en dire long sur une équipe, ce qu’elle a dans le ventre et à quoi elle peut aspirer. Après deux matches remportés au Stadium sans encaisser de but (Reims, Auxerre), le TFC avait l’occasion, face à une AS Saint-Étienne plus aussi verte qu’elle l’était, de passer les vacances dans le confort de la première partie de match. tableau, proche des places européennes auxquelles il veut, à moyen terme, prétendre chaque saison.

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Battu lors de ses deux dernières sorties à Paris (3-0) et à Monaco (2-0), il lui fallait au moins se montrer intraitable face aux plus faibles (Saint-Étienne était 16e au coup d’envoi) à défaut de pouvoir pour contrarier les plus forts.

Pendant longtemps, cette dernière partie de Ligue 1 en 2024 a été l’illustration parfaite de ce qui manque à Toulouse pour voir les choses en grand : il y a des idées, de la possession du ballon, des mouvements et une domination globale, mais pas de buts.

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Les Violets semblaient, ces dernières semaines, avoir plutôt bien gommé ce défaut de finition, mais dès la 6e minute de jeu, Shavy Babicka est venu réveiller les fantômes du Parc des Princes, où il avait raté une énorme occasion, semblable à celle-ci. échec d’une frappe au-dessus, alors qu’il avait été parfaitement servi dans la seconde par Aboukhlal, après un gros pressing du Marocain sur Batubinsika.

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Ce même Batubinsika qui a rattrapé ce manque d’engagement juste avant la mi--, lorsqu’il est revenu à l’épaule sur Aboukhlal, alors que le numéro 7 toulousain avait accroché Larsonneur après un très bon service de Dönnum (45+1). Encore une grosse occasion non transformée par Tef, la troisième de la première mi-- après que la tête de King soit passée à côté suite à une remise de Cresswell sur un coup franc de Sierro (36e).

Le TFC ne s’est pas laissé le - de flancher

C’est aussi un de ces matches où on sent que quand ça ne marche pas d’un côté, ça finira par aller de l’autre, et c’est ce qui s’est passé lorsque les Stéphanois, jusqu’alors pas vraiment brillants, ont ouvert le score grâce à Stassin, servi par un très long centre d’Appiah, et laissé assez seul par Sidibé dans la surface (0-1, 53e).

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Mais si elle a montré qu’elle souffrait parfois de son efficacité, l’équipe de Carles Martinez Novell a aussi prouvé qu’elle avait grandi, et qu’elle avait de la fierté. Dans la foulée de l’ouverture du score, Shavy Babicka, titulaire à la place de Yann Gboho, diminué par une gêne au genou, a évité le sort en égalisant sur un joli centre de Suazo (1-1, 55e).

Sans s’être laissé le - de broncher après le but stéphanois, Toulouse s’est remis dans le bon sens, et il faut aussi saluer l’apport de son banc et la justesse des changements. Outre l’habituel titulaire Gboho qui entre à la 60ème minute, Frank Magri et Niklas Schmidt ont tous deux participé à la construction de l’action pour le but vainqueur, l’Allemand fournissant la passe décisive à Zakaria Aboukhlal, qui confirme son regain de forme ces dernières semaines. , et devient le meilleur buteur toulousain cette saison (5) devant Joshua King (4).

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Peut-être qu’ils n’ont pas été géniaux, ces Verts, mais le Tef persévère : ça fait trois victoires de suite au Stadium, et ce samedi, ils se réveillent 8èmes, à deux points de Nice et Lens… leur prochain adversaire en Ligue 1.