“C’est toujours un petit plaisir de connaître la nouvelle Miss avant tout le monde”

“C’est toujours un petit plaisir de connaître la nouvelle Miss avant tout le monde”
“C’est toujours un petit plaisir de connaître la nouvelle Miss France avant tout le monde”

Une soirée très spéciale. Si l’une des trente candidates sera sacrée Miss 2025 sur la scène de l’Arena Futuroscope de Poitiers, ce samedi 14 décembre, Jean-Pierre Foucault fêtera un anniversaire très symbolique. L’animateur fêtera en effet ses trente ans à la tête du concours national de beauté. Maître de cérémonie par excellence, il ne recule pas devant son plaisir d’animer ce spectacle exceptionnel diffusé en direct sur TF1. A l’aube de dévoiler le nom de la nouvelle reine de beauté, Jean-Pierre Foucault a accepté de répondre aux questions de Gala.fr.

Gala.fr : Cette année, vous fêtez vos 30 ans à la tête de Miss France. Comment abordez-vous cette soirée ?
Jean-Pierre Foucault : Très bon. Je l’aborde avec le souvenir du premier spectacle que j’ai présenté à Lille en 1994. Pour la trentième année consécutive, je suis ravie d’être entourée de jeunes filles de vingt ans. J’ai l’impression de ne pas vieillir. Je suis heureuse de pouvoir profiter de ce bain de jouvence.

Pensiez-vous devenir une personnalité indissociable de cette élection ?
Je n’aurais jamais imaginé que trente ans plus tard, je serais ici pour présenter le même spectacle. Enfin, pas tout à fait pareil car cela a considérablement évolué. Je suis un peu le Mickey de la télévision (rires). C’est vrai que mon nom est très associé à l’élection de Miss France mais il y a pire dans la vie, non ?

Vous souvenez-vous de votre première soirée Miss France, en décembre 1994 ?
Je m’en souviens très bien. Le spectacle venait d’arriver TF1. Il n’avait pas une très bonne image car il était un peu vieillot. Nous avons essayé d’en faire un grand, beau et de qualité. Ce n’est pas désagréable ce que je vais dire, mais c’est le constat : on a un peu dépoussiéré l’élection qui n’était qu’un simple concours de beauté. Désormais, les jeunes femmes ont compris qu’être élues Miss France est un ascenseur social qui leur permet de s’ouvrir les portes d’une belle carrière.

Jean-Pierre Foucault à l’élection Miss France 1998, à Deauville, le 14 décembre 1997
BOWEN / BESTIMAGE

«C’est une joie de pouvoir faire mon métier en direct»

Qu’est-ce qui continue de vous plaire dans cette émission ?
En direct! Tout peut arriver. C’est un vrai plaisir de pouvoir faire mon métier en live pendant 3h30. Mais ce n’est pas simple du tout. Il faut être dans de bonnes conditions et bien connaître son sujet. C’est pourquoi les répétitions sont essentielles. Je suis arrivé à 8h30 et j’ai continué jusqu’à minuit. Nous accordons une très grande attention aux lieux et aux lumières. Rien n’est laissé au hasard.

Avez-vous toujours ce petit frisson en découvrant le nom de la nouvelle Miss France avant tout le monde ?
C’est toujours un petit plaisir de connaître la nouvelle Miss France avant tout le monde. Chaque année, c’est un moment qui me marque le plus. C’est un véritable privilège d’être le premier à connaître le nom de la jeune femme qui va vivre une vie complètement bouleversée. En plus, depuis vingt-neuf ans, quand j’ouvre l’enveloppe, je me dis : ‘Merde, tu te trompes encore’. J’espère que ce ne sera pas le cas cette année (rires).

Vous avez partagé la scène avec Geneviève de Fontenay, quels souvenirs gardez-vous d’elle ?
C’était une femme de caractère. Je dois dire que ça ne me manque pas non plus. Il y avait parfois des étincelles entre elle et moi. Mais il faut reconnaître qu’elle a été et restera la grande figure de Miss France.

Une épreuve est redoutée par les prétendants, s’exprimant devant les membres du jury. Quels conseils pouvez-vous leur donner ?
Rester elle-même et ne rien apprendre par cœur. Si nous apprenons quelque chose, nous risquons d’oublier la suite. Ils doivent parler le plus naturellement possible, comme s’ils le faisaient en famille. Il ne faut pas oublier que le naturel est primordial chez une Miss.

A quoi penses-tu trente Miss régionales ?
J’en pense que c’est la meilleure des choses. Ils sont très fiers de représenter leur région. Pour l’instant, ils se regardent un peu et se découvrent. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’une compétition. Je vais te dire un secret. Parmi eux, il y a un candidat qui a 34 ans (Angélique Angarni-Filopon, Miss Martinique 2024, editor’s note) J’ai eu du mal à le distinguer.

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“Si je n’avais plus la force de faire Miss France, j’arrêterais”

Chaque année, des rumeurs suggèrent que tu quittes Miss France. N’en avez-vous pas marre d’entendre toujours la même chose ?
Non, je vais les laisser dire. C’est toujours agréable de voir que ces gens avaient tort. (rires).

Imaginons la victoire de Mégane Bertaud, Miss Provence 2024tu vas raccrocher ton micro ?
En fait, c’est pour mesurer le nombre de personnes qui ne peuvent pas me superviser (rires). Ceux qui ne m’aiment pas devraient voter fort pour Miss Provence. Pour l’instant, j’ai l’impression qu’il y a plus de gens qui m’aiment. Je les remercie !

Pensez-vous parfois à ralentir de - en - ?
Pour l’instant, soyons honnêtes, je ne nuit pas au programme. Si je sentais que je n’avais plus la force de le faire et que j’étais négatif, bien sûr j’arrêterais. Pour l’instant, TF1 Ne me demandez pas de le faire et je ne veux pas. Je vous assure que cela ne durera pas des décennies. Depuis trente ans, c’est déjà pas mal ! Il y aura un jour où je devrais arrêter. C’est la logique des choses.

Les téléspectateurs sont très attachés à vous, envisagez-vous de revenir plus souvent à la télévision ?
Non. TF1 m’a fait confiance en me demandant de co-présenter Gladiateurs (sur la première chaîne en fin d’année, ndlr) aux côtés d’Hélène Mannarino et Denis Brogniart. Je suis très heureux comme ça. Pour le moment, je ne demande pas. J’attends que des suggestions me soient faites.

Quand tu n’es pas sur le petit écran, vous vous ressourcez à Carry le Rouet . Comment occupez-vous votre - libre ?
J’ai plein de choses à faire ! D’abord, je regarde la mer et je sens l’air salé. Je vis avec ma famille et mes amis. Je voyage un peu. Je fais tout ce que je n’avais pas le - de faire lorsque j’étais occupé.

Après vos soucis de santé comment vous sentez-vous?
Tout va bien ! Tout cela appartient au passé. Pour le moment, il n’y a aucun problème.

Que pouvons-nous vous souhaiter ?
Que tous les vœux que nous avons formulés cette année se réalisent enfin. Que ce soit pour vous ou pour moi, j’espère que tous nos vœux se réaliseront en 2025.

 
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