« À très haut niveau, on gagne des batailles par l’attaque, mais on gagne des guerres par la défense. » Depuis sa prise de fonction en septembre, Sébastien Gardillou, le nouvel entraîneur de l’équipe de France féminine de handball, aime paraphraser Sir Alex Ferguson, le légendaire entraîneur de l’équipe de football de Manchester United. Les Bleus, qui ont rendez-vous vendredi à 20h30 avec les Danois, à Vienne (Autriche), auront l’occasion de le vérifier en demi-finale de l’Euro.
Cet été, lors du tournoi olympique, la France a terminé quatrième meilleure défense, avec une moyenne de 25,5 buts encaissés par match. Un bon résultat ? « C’est trop loin de nos standards ! »estime M. Gardillou, qui a décidé d’en faire son projet prioritaire.
« Il y a une chose intangible dans la manière de jouer de l’équipe de France : tout commence par une défense imperméable. L’objectif est de redevenir la meilleure défense du monde”dit-il, faisant écho à l’antienne de son prédécesseur, Olivier Krumbholz : pendant deux décennies, ce dernier a transmis aux Bleues son obsession d’une défense de fer, un mantra qui leur sert désormais de fondement.
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