Un souvenir qui l’a particulièrement ému… Après 25 ans d’absence du théâtre, François Cluzet retrouvera la scène le 25 janvier 2025 dans Another Divine Day au Théâtre des Bouffes-Parisiens. En pleine promotion, le comédien était invité sur le plateau de C à vous, sur France 5, vendredi 13 décembre 2024.
Patrick Cohen l’a invité à visionner un extrait de la pièce Il n’y a pas que les chiens qui s’aiment, en 1990, dans laquelle il jouait aux côtés de sa compagne de l’époque, Marie Trintignant. Ému, c’est alors que le succès n’a pas été atteint que l’acteur a exprimé un de ses regrets.
François Cluzet : “Ça faisait un peu mal, mais c’était la vérité”
« Nous vivions ensemble et nous ne voulions plus travailler.
On voulait vivre cette histoire d’amour, on l’a fait pendant quatre ansc’était vraiment génial »a-t-il d’abord indiqué avant d’ajouter : “On avait encore une relative confiance en nous pour penser que ça allait recommencer un jour et du coup on se disait : ‘et si on écrivait quelque chose et là’, on a commencé à s’emmêler dans le tapis, c’était quelque chose”.
En toute transparence, François Cluzet a expliqué : « C’est-à-dire qu’entre ce qu’on imaginait et ce qu’on demandait à nos amis de venir donner des conseils, tout a changé et du coup on s’est retrouvé dans quelque chose d’impossible. A Nice, c’était des abonnements, donc c’était completpuis on s’est retrouvé à Gémier, à Chaillot et là, la critique de Pierre Marcabru c’était “trois fois rien”, ça faisait un peu mal, mais c’était la vérité. Nous nous en fichions ! Un ami nous a dit : « De toute façon, vous l’aurez fait ». Et je pense que dans toute aventure, nous pouvons nous tromper, mais au moins nous l’avons fait.”.
-François Cluzet : “Elle était encore presque une enfant dans sa tête”
Samedi 10 février 2024, dans Les Rencontres du Papotin, sur France 2, l’acteur a évoqué son ex-compagne et mère de son fils, Paul, décédé le 1er août 2003. « Ce que j’ai vraiment aimé chez elle, c’est sa fragilité, sa vulnérabilitéle fait qu’elle était encore presque une enfant dans sa tête”a-t-il indiqué.
Faisant référence à Bertrand Cantat, qui en 2003 a donné plusieurs coups de poing à Marie Trintignant, provoquant un œdème cérébral auquel elle a fini par succomber, François Cluzet a ajouté : “Elle rêvait d’un monde sans conflits. Et finalement, le destin l’a mise dans des bras hostiles. ».