Lyon assure sa qualification, Nice compromet fortement la sienne

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Can Uzun de l’Eintracht Francfort (à gauche) et Malick Fofana de Lyon se disputent le ballon lors du match de Ligue Europa, au stade Décines-Charpieu (Rhône), jeudi 12 décembre 2024. MICHEL EULER / AP

L’Olympique Lyonnais (OL) entrevoit clairement une qualification directe pour les huitièmes de finale de la Ligue Europa après sa victoire à domicile, jeudi 12 décembre au soir, aux dépens de l’Eintracht Francfort (3-2) qui concède sa première défaite en Ligue Europa. test, pendant ces 6e jour.

L’OL, 4e au classement avec 13 points – tout comme leur adversaire du soir – ont déjà assuré leur place en barrages. Plusieurs de ses joueurs ont encore une fois affiché un bon niveau de forme face à Francfort, à l’image de Corentin Tolisso mais aussi Rayan Cherki, Malick Fofana et Nemanja Matic.

Après un premier but allemand inscrit par Ansgar Knauff sur un centre de Hugo Ekitike (1-0, 19e), Cherki a égalisé en déviant un tir de Tolisso (1-1, 27ee). En seconde période, après une remise en jeu en faveur de l’équipe allemande, et un ballon récupéré par Alexandre Lacazette, Cherki déborde pour servir idéalement Fofana qui donne l’avantage à Lyon (2-1, 50e).e).

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Dans la foulée, Ernest Nuamah, catastrophique en première période, a su trouver l’ouverture d’une frappe enroulée du gauche qui s’est logée dans la lucarne (3-1, 54e).e). Ce dernier avait poussé le gardien Kevin Trapp à dévier le ballon sur le poteau avant la mi-- (36e).e), un poste que Tolisso, encore une fois très présent, avait également touché en début de match (7e).

Une fin de match tendue

Dans une fin de match tendue avec plusieurs accrochages et avertissements, l’Eintracht, qui jouait avec cinq joueurs nés en , a réduit le score grâce à Omar Marmoush, qui s’est retrouvé au bord du hors-jeu après une passe de Can Uzun, pour battre Lucas Perri de près. (3-2, 85e). Mais l’OL a su rester solide jusqu’au bout pour valider l’une de ses meilleures performances cette saison, face au deuxième du championnat allemand.

« J’ai aimé la mentalité de l’équipe mais au-delà du jeu, c’est vraiment la gestion de certains moments, de certains détails qui a fait qu’on a pu inverser la tendance et produire le jeu qu’on a produit pour gagner »» a déclaré l’entraîneur lyonnais, Pierre Sage.

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Lors de son parcours européen, Lyon a battu les deux équipes du chapeau 1 qui lui étaient proposées : les Glasgow Rangers (4-1) et l’Eintracht Francfort.

L’équipe rhodanienne, qui reste sur neuf matches sans défaite (5 victoires, 4 nuls), a bouclé avec succès la première étape de sa semaine qui fait office de test. Elle peut aborder son déplacement au Parc des Princes dimanche contre le Paris Saint-Germain en championnat de France avec une bonne confiance et avec des arguments pour défier le leader de Ligue 1. A condition d’avoir bien récupéré face à un adversaire parisien qui jouait mardi en Ligue des champions.

Les Niçois revalorisés

Pour l’autre club français, l’OGC Nice, l’aventure européenne risque, selon toute vraisemblance, de s’arrêter à l’issue de la première phase. Battus à Bruxelles par l’Union St-Gilloise (USG) après - additionnel (2-1), les Azuréens ont fortement compromis leurs chances de qualification pour les barrages des huitièmes de finale. Avec deux points, les hommes de Franck Haise stagnent au classement. profondeur du classement, à un lamentable 35e lieu (sur 36).

Sans huit de leurs titulaires (Dante, Cho, Bard, Abdi, Abdelmonem, Ndayishimiye, Sanson et Moffi), les Niçois ont été surclassés tout au long du premier acte, où ils ont failli ne pas exister. Le secteur défensif semblait fébrile à chaque hausse de l’USG, connaissant des vagues sans sombrer. Seul le gardien Marcin Bulka a survécu.

Acculés, ils ont logiquement fini par céder peu après la demi-heure de jeu. Franjo Ivanovic, aux aguets, profite d’un ballon mal dégagé par la défense pour ouvrir le score à l’issue d’un bon mouvement collectif (1-0, 33e).e).

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Un doublé cruel d’Ivanovic

Puis, les Aiglons ont encore tremblé cinq minutes plus tard lorsque Sofiane Boufal s’est présenté seul devant le but des Aiglons, mais s’est heurté à Bulka inspiré dans sa sortie. Alors que l’on avançait vers la fin de la première période, Sofiane Diop héritait du ballon et adressait un excellent centre à Evann Guessand qui égalisait sur la première vraie occasion des siens (1-1, 45+1).

Bien meilleurs dans le deuxième acte, les Niçois ont connu leur - fort, sans se concrétiser notamment sur le tir de Camara qui a heurté la barre transversale avant de ricocher sur le poteau (57e).e). Mais ils ont aussi été exposés aux contre-attaques belges : sur l’une d’elles, Bulka a stoppé sur la ligne avant d’être remplacé par un défenseur alors que le ballon avait franchi la ligne des trois-quarts (67e).e).

Mais il n’a rien pu faire face au but cruel d’Ivanovic, auteur d’un doublé à quelques minutes de la fin du match (2-1, 90+2), qui a scellé le sort de Nice. Il leur faudra désormais un miracle lors des deux dernières journées, en janvier 2025, pour poursuivre la compétition.

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Le avec l’AFP

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