Des rassemblements éparses « pour l’emploi et l’industrie » en – 12/12/2024 à 16h48

Des rassemblements éparses « pour l’emploi et l’industrie » en – 12/12/2024 à 16h48
Des rassemblements éparses « pour l’emploi et l’industrie » en France – 12/12/2024 à 16h48

De rares rassemblements et manifestations « pour l’emploi et l’industrie » se sont tenus jeudi dans plusieurs villes de , avant la nomination d’un nouveau Premier ministre chargé de répondre à « l’urgence sociale » par la CGT, dans un contexte marqué par l’explosion des plans sociaux. .

Le cortège parisien n’a pas attiré les foules des grands jours avec quelques milliers de personnes rassemblées, selon un journaliste de l’AFP.

Pas de quoi mettre à mal la détermination de Valérie Lefebvre-Haussmann, employée de banque et dirigeante syndicale, venue « en solidarité avec les salariés industriels » menacés de licenciement, « mais aussi parce que même dans nos secteurs (banques et assurances, NDLR) nous sommes pas épargné. “Au nom de la rentabilité, on ferme des agences, on remercie les salariés (…) et nos salaires stagnent”, s’agace-t-elle.

Non loin de là, Nicolas, 37 ans, qui souhaite garder l’anonymat, réclame « le droit au travail face à des licenciements de plus en plus massifs ».

Les rassemblements, lancés par la CGT, rejoints par Solidaires et FSU, ont été initiés alors que les annonces de plans sociaux se succèdent dans les grandes entreprises (Auchan, Michelin, Vencorex, PPG, etc.), chez les sous-traitants et les petites structures, ciblant de nombreux secteurs. (métallurgie, commerce, secteurs publics et associatifs, banques et assurances, chimie…) un peu partout en France.

Au 27 novembre, la CGT dénombrait 286 plans sociaux. Elle en recense désormais 300, tout en reprenant les données du cabinet Altares qui recense 300 000 emplois menacés ou supprimés.

“Il y a des urgences sociales partout dans le pays”, a déploré Sophie Binet, venue aux côtés des salariés des Fonderies de Bretagne à Lorient (Morbihan) où “400 emplois sont en jeu”.

Le dirigeant, qui dénonce une nouvelle fois « cette saignée industrielle », a imploré la nomination d’« un Premier ministre qui répond aux urgences sociales », tandis que le nom d’un nouveau locataire à Matignon est attendu.

– « Compliqué à mobiliser » –

Outre les 132 mobilisations qu’elle a initiées dans près de 80 départements, le siège de Montreuil a encouragé, dès fin novembre, « les salariés à se mettre en grève et à occuper leurs usines pour éviter des licenciements ».

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Mais l’appel semble peu entendu par les salariés. « C’est compliqué de se mobiliser quand on sait qu’on n’a pas personne à qui parler », confie une Source syndicale, s’exprimant sous couvert d’anonymat.

Pour Anthony Bruno, cheminot de 23 ans présent dans le cortège lyonnais, “même si le taux de grévistes varie selon les entreprises, (il faut) montrer qu’il faudra riposter ensemble.” “Nous sommes tous attaqués, que nous soyons publics ou privés”, plaide-t-il, mais là encore, seulement environ 200 personnes sont venues, a constaté l’AFP.

Plus tôt, à Nantes, 1.400 personnes, selon la préfecture, ont bravé un froid sec et mordant comme Danielle Stervinou, ancienne vendeuse et retraitée de 73 ans, pour défendre, entre autres, une revalorisation des petites retraites : « Je reçois 759 euros par mois et avec l’inflation et les augmentations de tous côtés, j’ai l’impression que ma retraite continue de baisser.

Contrairement à la grève lancée la semaine dernière par toutes les organisations syndicales de la fonction publique, l’intersyndicale n’a cette fois pas pris position, divisée sur les stratégies à adopter, affaiblissant encore davantage l’ampleur de la mobilisation.

Seuls Solidaires et le FSU ont rejoint le mouvement.

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(AFP/Thomas SAMSON)

Force ouvrière, quant à elle, a apporté son soutien à « toutes les initiatives et mobilisations déjà décidées » par ses troupes localement.

Côté ferroviaire, le trafic est “normal” pour tous les TGV, mais de légères perturbations touchent les trains régionaux “avec une moyenne nationale de huit trains sur dix”. En Ile-de-France, les lignes les plus perturbées sont le RER D (un train sur trois en moyenne) et la ligne Transilien R (un train sur cinq).

Dans le secteur de l’électricité et du gaz, la grève se renouvelle chez GRT Gaz, dont les salariés s’étaient déjà fortement mobilisés il y a une semaine.

 
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