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« Il n’y a aucune malveillance de la part de mon client » (Gand)

« Il n’y a aucune malveillance de la part de mon client » (Gand)
« Il n’y a aucune malveillance de la part de mon client » (Gand)
Gand

Les parents du bébé de cinq mois décédé mi-octobre dans un immeuble social à Gand ont été autorisés à sortir de prison. «J’espère que le côté humain de cet événement tragique sera désormais traité avec plus d’attention», déclare l’avocat du père.

Deux mois après le décès du bébé D., âgé de cinq mois, dans un immeuble social de la rue Leiekaai à Gand, de nombreuses questions subsistent autour de la mort de la petite fille. Les parents sont depuis en détention, mais la chambre d’accusation a décidé jeudi qu’ils pouvaient sortir de prison.

A LIRE AUSSI. En septembre, une assistante sociale a rendu visite aux parents d’un bébé gantois décédé : « Ils semblaient sur la bonne voie, il n’y avait aucun signe inquiétant »

“Je suis soulagé que mon client ait enfin la possibilité de commencer à traiter la perte de sa fille”, a déclaré l’avocat Raan Colman. “C’est une perte indescriptible et il est important qu’il puisse le faire en liberté, entouré de ses proches.

Incertitude

L’enfant est décédée le 12 octobre. Ses parents l’ont nourrie cette nuit-là et l’ont endormie. Ils découvrirent soudain qu’ils ne respiraient plus. Le père a essayé de la réanimer, mais il n’y avait plus d’aide.

Le parquet a ouvert une enquête et le juge d’instruction a arrêté les parents, soupçonnés de coups et blessures accidentels ayant entraîné la mort, mais sans intention de tuer. Ce qui s’est passé ce soir-là et ce qui a causé la mort du bébé reste encore flou deux mois plus tard. Le tribunal prend donc toujours en compte les décès naturels, comme la mort subite du nourrisson.

Côté humain

La chambre du conseil a décidé à deux reprises de libérer les parents sous conditions, mais à chaque fois le parquet a fait appel. C’est à l’incompréhension des avocats des parents. L’avocat du père attend désormais la suite de l’enquête, mais critique ce qui s’est passé au cours des deux derniers mois.

«Vous pouvez garder quelqu’un en détention pendant deux mois sans que la cause exacte du décès soit déterminée», explique l’avocat Colman. « Cela soulève pour moi de sérieuses questions sur la justice et la proportionnalité d’un mandat d’arrestation, d’autant plus qu’il n’y a aucune intention ou malveillance de la part de mon client. J’espère que le côté humain de cet événement tragique sera désormais traité avec plus d’attention.

 
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