Par Fanny Bardin
Publié
hier à 12h19
Raphaël Glucksmann était l’invité de l’émission Face à face de Apolline de Malherbe sur BFMTVce jeudi 12 décembre 2024. Un entretien tendu qui a fait sortir l’eurodéputé de ses gonds.
C’est un échange houleux qui a eu lieu sur le tournage de BFMTV ce jeudi 12 décembre 2024 ! Raphaël Glucksmann était l’invité de l’émission Face à face d’Apolline de Malherbes afin de réagir à la censure du gouvernement de Michel Bernier et à la nomination prochaine d’un nouveau premier ministre. Très vite, lors de cet entretien, le ton est monté entre les deux protagonistes. La raison ? Le journaliste accusait le compagnon de Léa Salamé d’avoir soutenu Jean-Luc Mélenchon à travers un de ses textes publié en 2022. Ce qu’il dément formellement ! “Je n’ai jamais soutenu Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles. a-t-il assuré avant de se justifier : «Aux élections législatives de 2024, parce qu’elles ont été décrétées dans l’urgence, parce qu’il y avait une menace de prise de pouvoir immédiate par le rassemblement national, parce qu’on n’avait que trois jours pour trouver une solution, j’ai soutenu le nouveau Front populaire, oui (…) ».
-Des propos qui ne semblent pas convaincre Apolline de Malherbe qui a réitéré en demandant à son invité s’il soutenait Jean-Luc Mélenchon comme candidat au poste de Premier ministre. Ce à quoi Raphaël Glucksmann a répondu : «J’assume toutes les luttes, toutes les divisions et je l’ai dit lors de la création du nouveau Front populaire : il n’y aura pas de Premier ministre Jean-Luc Mélenchon.». Mais le journaliste de BFMTV a insisté et posé la question suivante : «Est-ce que, oui ou non, à cette époque, vous écriviez encore ce fameux texte ?. Étonné, l’eurodéputé a continué de nier : «En 2022, j’écrivais : ‘Je ne ferai pas campagne avec Jean-Luc Mélenchon, Premier ministre’, je l’ai dit”. Toujours pas convaincue, Apolline de Malherbe poursuit son entretien en déclarant : «Mais il y a quand même eu des moments où on a fini par le faire !. Ce qui a fait sortir Raphaël Glucksmann de ses gonds, qui a réagi très vite.
PHOTOS – Léa Salamé: from Raphaël Glucksmann to Nicolas Demorand, who are the men who marked her life?
Un échange extrêmement tendu
« Mais non, non ! Ce n’est pas vrai ! J’ai soutenu le rassemblement de la gauche dans une situation très particulière et je vous le dis, je l’ai dit à chaque fois : ‘je ne ferai jamais campagne pour Jean-Luc Mélenchon premier ministre et je ne veux pas de Jean-Luc Mélenchon président'”, dit sur BFMTV Raphaël Glucksmann, piqué par une blague sur Léa Salamé. Avant de conclure : « Je n’ai jamais dévié de cette ligne pour une raison très simple : je pense qu’il ne peut pas être le candidat de la gauche pour accéder aux responsabilités. (…) Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain pour une raison simple : sa vision du monde n’est pas la mienne, ne sera jamais la mienne”. Ensuite, l’homme politique a confirmé ses propos : « Quand on est face à une menace du Rassemblement national, il faut prioriser les dangers et c’est ça la morale. Ce n’est pas se draper dans sa vertu qui est moral. Ce qui est moral, c’est de se dire qu’on ne donne pas les clés du pays surtout à l’heure où l’Europe est en guerre contre les forces politiques poutinistes..