Le Betis apprend à connaître l’Europe. Ce fut d’abord la Pologne, puis République tchèque et maintenant la Moldavie. Les kilomètres ne manqueront pas pour une équipe très en manque d’expérience européenne. Dans un jour où la performance de l’arbitre pourrait bien « justifier » un éventuel revers, le Betis a fait ce qu’il fallait. Gagner. L’ensemble de Manuel Pellegrini Il a encore une fois laissé planer le doute sur son football par un après-midi glacial dans la capitale moldave. Mais cette fois, il remporte la victoire.
Les jours comme aujourd’hui sont ceux où Le vrai Bétis. Les partis qui soutiennent une entité qui n’est pas à la hauteur de la grandeur assumée en Europe. Chisinau, à cinq degrés sous zéro et les trois points en route pour Séville L’image du match a été dominée par les supporters qui se sont déplacés vers la capitale moldave. Les supporters verts et blancs ont déployé une banderole sur laquelle on pouvait lire “Nous venons uniquement pour le bouclier.”
Une phrase qui définit parfaitement la pensée de la majorité des supporters héliopolitains : l’équipe n’est à la hauteur ni du bouclier ni des milliers de supporters qui parcourent l’Europe. La seule différence est qu’aujourd’hui, ils ont gagné, même si c’est le cas, mais ils ont gagné.
Duel de visiteurs
L’après-midi à Chisinau ne s’annonçait pas prometteur. Froid, menace de neige et nécessité de prendre les trois points. Un match capital contre une équipe qui, dans une certaine mesure, jouait à l’extérieur.
Petrocub joue normalement ses matchs au Stadionul Municipal de Hincesti. Cependant, avec ses un peu plus de 2 600 places, ce n’est pas un stade adapté à l’UEFA. Le stade Zimbru, domicile habituel du Zimbru Chisinau, accueille normalement les matches européens de Petrocub.
Pour le football moldave, ce fut un jour historique. Petrocub n’est que la deuxième équipe moldave à participer à la phase finale d’un tournoi européen. En 2022, le Shérif Tiraspol est entré dans l’histoire en gagnant Réal Madrid au Bernabéu. Il a également terminé troisième de son groupe de Ligue des champions. Cependant, la participation de l’équipe d’Hincesti n’est pas si prometteuse.
Il ne fallait pas parler de l’arbitre
Critiquer les actions de l’arbitre est toujours un refuge lorsque le gazon ne répond pas. Dans un premier -, Lothar D’hondt a refusé un but vraisemblablement légal de Bakambu. Il a ensuite pardonné l’expulsion de Demian lors d’une action avec Assane qui aurait bien pu être le deuxième carton jaune pour le milieu de terrain moldave.
Il Real Bétis Il n’a enregistré aucun tir au but au cours des 45 premières minutes. Contre une équipe qui avait encaissé jusqu’à présent dix buts. Bakambu a mis fin à sa disette et Chimy a encore une fois été le meilleur. L’entrée d’Abde a dynamisé l’attaque verte et blanche, conduisant à un penalty. L’arbitre a examiné l’action et a annulé le jeu avec son carton jaune correspondant à l’ailier marocain.
Malgré tout, l’arbitre est « revenu » au Real Bétis tout le mal qu’il lui avait fait. Le VAR a dû intervenir pour ratifier l’annulation d’un but que le juge de touche avait indiqué comme étant illégal dans le jeu. Du point de vue du football, le résultat éclipse, une fois de plus, le mauvais match du Le vrai Bétis. Manquant de création, Chimy Avila a pu être vu à certaines occasions retarder sa position pour faire jouer le ballon.
Il est frappant qu’après le match nul contre Barcelone, le Betis ait enregistré un si mauvais match. Manuel Pellegrini Je suis sûr qu’il fera preuve d’autocritique malgré la victoire. Eh bien, l’objectif de passer à la phase suivante se rapproche, tout dépend du Betis. Mais les sensations ne sont toujours pas prometteuses.
Le Betis a gagné mais a fini par demander du -, c’est la réalité. La semaine prochaine à domicile, le Betis devra confirmer cette légère amélioration face au HJK Helsinki.