Le régime brutal d’emprisonnement et de torture de l’ancien président syrien Bashar Assad est pleinement visible cette semaine alors que les rebelles victorieux fouillent les prisons politiques du dictateur, désormais libérées.
Le chef rebelle syrien Abou Mohammed al-Golani s’est engagé à dissoudre les dernières forces de sécurité du régime d’Assad et à fermer les prisons utilisées pour héberger des dissidents politiques.
Des milliers de Syriens ont pris d’assaut les différentes prisons d’Assad à travers le pays alors que son régime tombait, dans l’espoir de libérer leurs amis et membres de leur famille incarcérés. Des milliers de personnes ont été libérées vivantes, mais d’autres ont été retrouvées mortes et d’autres encore sont portées disparues.
Les procureurs américains ont nommé deux responsables syriens qui, selon eux, dirigeaient un centre de torture sur la base aérienne de Mezzeh, dans la capitale syrienne, Damas. Les États-Unis affirment que parmi leurs victimes figuraient des prisonniers politiques, des manifestants pacifiques et une Américaine de 26 ans qui aurait été exécutée par la suite.
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Un portrait déchiré de Bashir al-Assad est visible à l’intérieur du palais présidentiel le 10 décembre 2024 à Damas, en Syrie. (Ali Haj Suleiman/Getty Images)
L’acte d’accusation américain nomme Jamil Hassan, directeur des services de renseignement de l’armée de l’air syrienne, qui, selon les procureurs, supervisait une prison et un centre de torture sur la base aérienne de Mezzeh, à Damas, la capitale, et Abdul Salam Mahmoud, qui, selon les procureurs, dirigeait la prison.
Le plus célèbre des établissements pénitentiaires d’Assad était cependant la prison de Saydnaya, située juste à l’extérieur de Damas.
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Les citoyens syriens ont afflué vers la prison depuis la chute d’Assad dimanche, brisant les cellules et parcourant ce que les images révèlent être une prison labyrinthique. Alors que des dizaines de personnes ont été libérées dimanche, pratiquement personne n’a été retrouvé depuis.
Les enquêteurs, les civils et les rebelles fouillent la prison de Sednaya, dans l’espoir de découvrir des compartiments cachés où des détenus pourraient encore être détenus. Dehors, des centaines de familles attendent avec impatience des nouvelles de leurs proches disparus ou disparus, s’accrochant à l’espoir de retrouvailles. Plus de 30 000 personnes ont été tuées au fil des décennies dans « l’abattoir humain » à l’extérieur de Damas, où le régime cherchait à réprimer la dissidence par l’exécution. (Sandro BasiliAbaca/Sipa via AP Images)
-« Où est tout le monde ? Où sont les enfants de tout le monde ? Où sont-ils ? » a déclaré Ghada Assad en fondant en larmes.
Les Syriens continuent cependant de fouiller les locaux, à la recherche de cellules cachées ainsi que de documents susceptibles de faire la lumière sur le sort des membres de leur famille.
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“Il n’y a pas de foyer, il n’y a pas une femme en Syrie qui n’ait perdu un frère, un enfant ou un mari”, a déclaré Khairiya Ismail, 54 ans, à propos de la prison et du régime d’Assad.
Des gens inspectent des documents trouvés dans la tristement célèbre prison militaire de Saydnaya, juste au nord de Damas, en Syrie, le lundi 9 décembre 2024. Les foules se rassemblent pour entrer dans la prison, connue sous le nom d’« abattoir humain », après la libération de milliers de détenus. suite au renversement du régime de Bachar al-Assad par les rebelles. (Photo AP/Hussein Malla)
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On estime que 150 000 personnes ont été arrêtées ou portées disparues en Syrie depuis 2011. Des dizaines de milliers d’entre elles seraient passées par Saydnaya, selon l’Associated Press.
Amnesty International estime qu’entre 10 000 et 20 000 personnes étaient détenues dans la prison en 2017. L’organisation a également affirmé qu’il y avait des exécutions massives de routine.
L’Associated Press et Reuters ont contribué à ce rapport.
Anders Hagstrom est un journaliste de Fox News Digital qui couvre la politique nationale et les principaux événements d’actualité. Envoyez des conseils à [email protected]ou sur Twitter : @Hagstrom_Anders.