Dans un communiqué, l’énergéticien relève la fourchette de cette estimation comprise auparavant entre 340 et 360 térawattheures à un intervalle compris entre 358 et 364 TWh.
EDF a encore revu à la hausse mercredi son estimation de la production nucléaire pour l’année 2024 en France, la faisant passer d’une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l’EPR de Flamanville, qui doit prochainement être raccordé au réseau.
“Cette révision s’appuie sur les très bonnes performances de production du parc nucléaire grâce notamment à l’optimisation des arrêts de tranches, ainsi que la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparation liés à la corrosion sous contrainte”, explique l’énergéticien dans un communiqué. .
EDF avait déjà relevé ses prévisions en septembre, de 315-345 TWh à 340-360 TWh. Le raccordement au réseau EPR de Flamanville est toujours prévu d’ici « la fin de l’automne 2024 », a précisé EDF. Il permettra aux foyers français de bénéficier de l’énergie du réacteur le plus puissant (1 600 MW), le 57e du parc, selon le groupe.
Une situation « plus agréable » qu’en décembre 2022 et 2023
Son PDG, Luc Rémont, s’est félicité mardi, lors d’une conférence du Syndicat français de l’électricité, d’une situation “plus agréable ce mois de décembre que les mois de décembre des deux années précédentes”. La production nucléaire a notamment été affectée ces dernières années par un phénomène de corrosion sur certains réacteurs, qui ont de ce fait été arrêtés.
En 2022, la production nucléaire d’EDF est tombée à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, ce qui a contraint la France à importer de l’électricité, une première depuis 42 ans. En 2023, la production a augmenté de 15 % par rapport à celle de 2022, grimpant à 320,4 TWh.
« Avec un niveau de production proche de l’optimum, même s’il nous reste encore un peu de travail, cela nous permet effectivement de nous poser les bonnes questions sur notre transition énergétique et comment la réussir », a ajouté Luc Rémont sur Mardi.