Au lendemain des discussions qui ont eu lieu à l’Elysée avec tous les partis politiques, à l’exception de La France insoumise et du Rassemblement national, Olivier Faure a écarté l’un des favoris attendus pour Matignon. «Ça ne peut pas être François Bayrou [président du MoDem]»a déclaré le numéro un du PS sur BFMTV, mercredi 11 décembre. « Ce que nous demandons et ce que veulent les Français, c’est une rupture avec la politique menée jusqu’à présent »a-t-il ajouté, estimant que le maire de Pau incarnait le “continuité” de la politique menée depuis 2017. “Il n’est pas exclu qu’il y ait un Premier ministre de gauche”a déclaré le chef des communistes à l’Assemblée nationale André Chassaigne au micro de France Bleu Pays d’Auvergne. Suivez la situation dans notre diffusion en direct.
La loi spéciale présentée en Conseil des ministres prévue à 10 heures La loi spéciale, qui permet à l’Etat de continuer à fonctionner malgré l’absence de budget pour l’année 2025, doit être présentée mercredi matin en Conseil des ministres. Le projet de loi sera ensuite débattu à l’Assemblée lundi à 16 heures. Il s’agit d’un texte d’urgence et provisoire pour assurer la continuité des services publics. Dans le même -, les discussions se poursuivent pour trouver un accord ouvrant la voie à la formation d’un nouveau gouvernement.
Emmanuel Macron veut nommer un Premier ministre « sous 48 heures ». Le président de la République a invité tous les partis mardi, à l’exception du RN et de LFI. Les réactions ont été mitigées. Le chef des députés de la Droite Républicaine, Laurent Wauquiez, a exclu une « contrat de gouvernement avec des gens avec qui nous ne partageons pas les mêmes valeurs »se contentant d’espérer un « un accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement ». « On a le sentiment que les choses ont pas mal avancé »a estimé le patron du PS, Olivier Faure. La réunion a été « positif d’une manière inattendue »selon le président du MoDem, François Bayrou. Le camp présidentiel n’est pas prêt à “pas de compromis” former un gouvernement, a tempéré la cheffe des Écologistes, Marine Tondelier.
Divisions à gauche. La France insoumise a été invitée mais a refusé de participer aux débats organisés mardi après-midi à l’Elysée, appelant ses partenaires du Nouveau Front populaire à “ne pas céder aux sirènes d’un gouvernement d’union nationale”. En coulisses, la machine insoumise s’active pour être prête en cas de démission ou de limogeage du chef de l’Etat, comme l’explique Franceinfo.
Marine Le Pen dénonce des discussions tenues mardi à l’Elysée. Le président des députés RN a estimé sur France 2 que les chefs de parti qui étaient présents autour d’Emmanuel Macron “recherche[ai]ent pour garder leurs places”. “Donc je ne suis pas mécontent de ne pas avoir été invité”a-t-elle ajouté sur le plateau « 4V », répétant qu’elle ne voulait pas “ne pas participer du tout au gouvernement d’Emmanuel Macron”.
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