L’ANSM alerte régulièrement sur les risques des produits anti-rhume, a priori inoffensif, contenant de la pseudoéphédrine, un vasoconstricteur décongestionnant qui aide à dégager le nez. La cause réside dans les risques cardiovasculaires potentiels.
Fin 2023, l’Agence sanitaire alertait sur le risque » infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral. Le risque est très faible mais ces événements peuvent survenir quels que soient la dose et le duréedurée de traitement « . Un message qui a entraîné une baisse temporaire des ventes. Mais ” nous constatons une nouvelle augmentation des ventes des laboratoires depuis septembre 2024 ».
Depuis, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a confirmé de nouveaux risques neurologiques : syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible et syndrome de vasoconstriction cérébrale. réversibleréversible. En conséquence, l’ANSM a décidé de « classer la pseudoéphédrine sur la liste I des substances vénéneuses ».
-Huit médicaments contre le rhume disponibles uniquement sur ordonnance
Concrètement, à partir de ce mercredi 11 décembre 2024, des médicaments vasoconstricteurs oraux à base de pseudoéphédrine seront dispensés » uniquement sur ordonnance et leur utilisation nécessite un avis médical préalable et systématique « . Sont concernés :
- Rumeur actif ;
- Actifed Froid jour et nuit ;
- Au revoir ParacétamolParacétamol et pseudoéphédrine ;
- Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine et Doxylamine ;
- Humex Rhume ;
- Nurofen Rhume ;
- Rhinadvil Rhume IbuprofèneIbuprofène/ Pseudoéphédrine ;
- Rhinadvilcaps Ibuprofène/pseudoéphédrine froide.
A noter
Les formes nasales de vasoconstricteurs font déjà l’objet d’une prescription médicale depuis de nombreuses années, notamment en raison de leurs effets indésirables neurologiques et cardiovasculaires.