Lorsqu’elles ont arrêté le suspect, lundi 9 décembre, dans la ville d’Altoona, située à 500 kilomètres à l’ouest de New York, les autorités ont découvert un court manifeste de 262 mots. L’auteur, Luigi Mangione, y apparaît, selon New York Times qui ont signalé la scène, assument la responsabilité du meurtre de Brian Thompson, président de UnitedHealthcare, la plus grande compagnie d’assurance maladie. Cette dernière compte 51 millions de clients, 440 000 salariés et réalise 371 milliards de dollars de chiffre d’affaires.
« Selon un haut responsable de l’application des lois qui a vu le document, le manifeste indique que tant que UnitedHealthcare a augmenté sa capitalisation boursière, l’espérance de vie des Américains n’a pas augmenté. », rapporte le quotidien américain. ” Pour vous éviter une longue enquête, je précise clairement que je n’ai travaillé avec personne », peut-on y lire. La note manuscrite condamne par la suite les entreprises qui « continuer à abuser de notre pays pour d’immenses profits ».
En possession d’un pistolet avec silencieux
Le meurtre de Brian Thompson, mercredi 4 décembre à 6h45, capté par la vidéosurveillance de l’hôtel Hilton de New York, où séjournait le PDG d’UnitedHealthcare, a choqué les Etats-Unis. On y voit l’homme d’affaires abattu méthodiquement par un tueur cagoulé et en possession d’un pistolet muni d’un silencieux. L’agresseur est ensuite reparti nonchalamment sur son vélo. Transporté à l’hôpital, Brian Thompson est décédé des suites de ses blessures quelques dizaines de minutes plus tard seulement.
Immédiatement, les images ont fait le tour du pays, tandis que la police new-yorkaise a annoncé offrir une récompense de 10 000 dollars (l’équivalent de 9 500 euros) pour la moindre information sur l’identité du tueur. Une chasse à l’homme est officiellement lancée. Il aurait fallu
