Les passagers du vol AF 1674 entre Lyon et Caen ont eu une très grosse frayeur ce dimanche après-midi. Alors que leur avion s’apprêtait à atterrir sur le tarmac de l’aéroport de Carpiquet, vers 16h50, le pilote a finalement fait le tour. L’avion a été secoué par de fortes rafales de vent très proches du sol. « Au départ, le commandant de bord nous avait prévenus que les conditions pourraient être difficiles avec un risque important de turbulences à l’approche de Caen » se souvient Pierre, passager du vol en provenance de Cherbourg qui témoigne à France Bleu Normandie.
Finalement, le vol s’est bien passé, mais c’est lorsqu’il a vu l’aéroport de Caen-Carpiquet et que l’avion s’est rapproché de Pise que les choses ont mal tourné. « Les choses ne se sont pas passées comme prévu, résume Pierre. « Au moment de l’atterrissage, il y avait de très fortes rafales de vent. L’avion faisait une embardée de droite à gauche. Il était penché. À un moment donné, l’aile était sur le point de toucher le sol. C’était un petit moment de panique.
Quelques cris dans l’avion
Vraie anxiété lorsque le pilote a refait le tour. « Bizarrement, tout le monde est resté calme, poursuit le passager du vol Lyon-Caen, peut-être paralysé par la peur. Il y a eu des cris. » Le commandant de bord a décidé de ne pas tenter à nouveau l’approche en raison des conditions météorologiques difficiles en Normandie. L’avion s’est dirigé vers l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle où l’avion a pu atterrir une demi-heure plus tard.
« Une fois arrivés sur place, nous avons été pris en charge assez rapidement, l’entreprise a été très réactive, témoigne Pierre qui avait déjà connu des turbulences en vol mais pas de cette nature. Nous avons pris un panier-repas. Un bus a été affrété pour nous et nous sommes arrivés à 23 heures à Caen.
Surpris que le vol soit maintenu
Au retour, dans le car, les passagers ont sans doute revu le film d’un après-midi qu’ils n’oublieront pas de sitôt. « Franchement, j’ai été surpris que le vol soit maintenu, se souvient Pierre avec le recul. Nous connaissions très bien les fortes conditions orageuses qui existaient à Caen. Pourquoi avons-nous maintenu le vol ? C’était très étrange de le garder dans ces conditions.
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