Conscient que la marge était infime face à Grenoble (0-2), Omar Daf soulagé de mettre enfin fin à la séquence négative de l’Amiens SCnotamment à l’extérieur, ce samedi à l’occasion de la 15e journée de Ligue 2. Interview.
Omar Daf, on imagine que vous savourez cette belle victoire de l’Amiens SC…
Nous aimons ça car ce n’est pas souvent que nous gagnons à l’extérieur. Les victoires ont donc une saveur particulière. Je félicite surtout les joueurs car nous avons été patients et sérieux, face à un adversaire qui peut être très dangereux. Nous les avons bien contenus en première mi--. Nous avons construit notre succès et c’est une victoire méritée.
Avec de bonnes intentions dès le début du match, contrairement aux dernières sorties…
C’était important. Il fallait gagner les duels. On sait qu’on a des qualités, mais dans ce genre de match il faut être présent. Nous l’avons bien fait. Nous devions également mener à bien nos actions. Nordine (Kandil) a pris la bonne décision à son occasion, ce qui nous permet de prendre les commandes de la rencontre et de pouvoir valider la bonne prestation.
Cet objectif est à l’image d’une équipe qui doit lâcher prise….
Nous travaillons toujours dans cette direction. Il nous reste encore des matchs à l’extérieur qui nous tiennent à la gorge. On a tout fait pour que ça aille dans le bon sens dans ce match. Il faut capitaliser sur ce genre de performance. Nous avons su manœuvrer pour trouver la clé. Désormais, il faut afficher ce même état d’esprit, chez soi ou à l’extérieur.
Avec ce facteur de réussite quand Grenoble ne marque pas et ce réalisme en seconde période…
Exactement. Nous savons que nous devons être efficaces sur les deux surfaces. Il n’y avait pas une grande différence entre les deux équipes, donc on sait que ça se joue dans les zones de vérité. Ils ont des opportunités, elles ne se sont pas concrétisées. Quand nous avons eu l’occasion de le faire, nous l’avons fait. J’ai aimé le caractère et la rigueur mis dans cette rencontre. Il y avait beaucoup de sérénité.
Cette victoire vous soulage-t-elle dans le contexte de la semaine, avec le départ de Mamadou Fofana qui aurait pu perturber l’équipe ?
Soulagé, non. C’est mon métier depuis plusieurs années, ce n’est pas la première fois que je suis confronté à ce type de situation. Je regarde devant moi, sans faire de magie ni de miracles. Nous allons faire travailler les garçons pour produire une copie propre à chaque match. Avec nos moyens, nous sommes arrivés à obtenir un bon résultat à Grenoble. Il y aura des périodes calmes, d’autres plus troublées et mouvementées. Il faudra rester calme durant ces phases. Les dirigeants qui composent le groupe joueront un rôle important.
Propos recueillis par Frédéric SOUGEY pour Le11
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport