La secrétaire nationale du parti écologiste a également affirmé vouloir rester « fidèle » aux « promesses » du Nouveau Front populaire.
Le parti écologiste sera-t-il insensible au compromis comme ses alliés insoumis qui ont annoncé qu’ils censureraient tout ministre n’étant pas issu du Nouveau Front Populaire ? A priori non, puisque Marine Tondelier a annoncé ce matin vouloir « un front républicain ».
« Être fidèle à nos électeurs ne signifie pas attendre d’avoir les mains totalement libres car ce jour n’arrivera pas tout de suite »a affirmé le secrétaire national d’EELV sur RMC. « La solution doit être trouvée dans le cadre du Front républicain »a-t-elle également déclaré.
Marine Tondelier a cependant affirmé à plusieurs reprises qu’elle « respecté » le choix de la France insoumise de s’en tenir à sa position décrétée en juillet dernier à l’issue des élections législatives et la création d’un programme commun autour de l’alliance des partis de gauche. « Tout le programme et rien que le programme »avaient déclaré ensemble les principaux dirigeants de gauche.
« Le PFN existe toujours »
« Je suis fidèle à la promesse que nous avons faite aux électeurs du NFP […] et le PFN existe toujours »voulait rappeler Marine Tondelier « mais avec l’Assemblée nationale actuelle, il faut trouver une solution dans le cadre du front républicain »elle s’est défendue. L’élue écologiste a déclaré qu’elle avait “j’ai essayé d’appeler” Gabriel Attal, le chef du parti présidentiel à plusieurs reprises, sans succès pour l’instant.
Le patron des Verts a également fustigé le « pied de nez pour Emmanuel Macron et sa diplomatie » tandis que le président de la Commission européenne se rend en Amérique latine pour tenter de conclure l’accord économique très critiqué par la France entre l’Union européenne et les pays du Mercosur, à la faveur de la chute du gouvernement français.
« Le chaos politique permet à leurs alliés du reste de l’Europe de leur marcher dessus »a fustigé Marine Tondelier sans mâcher ses mots. «Ils n’obligent personne à les respecter. […] La France a perdu toute sa puissance sur le plan international et ne pèse plus rien ».
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