Ce vendredi, Alexandre Portier, ministre délégué démissionnaire chargé de la Réussite scolaire et de la Formation professionnelle et invité du Grand Entretien, est revenu sur la censure de l’Assemblée nationale. Il se tourne désormais vers l’avenir et espère que le Nouveau Front populaire ne sera pas au gouvernement.
Deux jours après la censure du gouvernement de Michel Barnier, les hypothétiques noms de son remplaçant se bousculent aux portes. Lors de son allocution de ce jeudi soir, le président Emmanuel Macron a émis quelques hypothèses à ce sujet.
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Alexandre Portier, ministre délégué démissionnaire chargé de la Réussite scolaire et de la Formation professionnelle et invité de la Grande Interview ce vendredi, a une position claire concernant la couleur politique du futur locataire à Matignon et de son gouvernement.
“Ma première préoccupation est qu’il faut empêcher un gouvernement NFP”, assure-t-il au micro d’Europe 1/CNews. Selon le ministre démissionnaire, l’étiquette politique de la France est de droite et « les Français ne comprendraient pas qu’on leur donne (à la gauche) une place » au sein du gouvernement.
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Retailleau in Matignon?
“Nous ne participerons pas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de gauche et avec des ministres socialistes”, a-t-il ajouté au micro de Romain Desarbres. Le ministre tient également à souligner que le Rassemblement national n’aura pas plus de poids que les autres partis politiques. «C’est ce qu’on appelle le jeu des institutions. On discute avec tous les députés et toutes les voix sont par définition égales dans l’hémicycle», argumente-t-il.
Alexandre Portier suggère un nom pour un locataire à Matignon : celui de Bruno Retailleau. « Il ferait un bon Premier ministre. On connaît ses qualités, on a vu son engagement, on a vu sa sincérité… Je crois que derrière lui, nous sommes très nombreux, et surtout, à vouloir une politique de droite. C’est aujourd’hui la solution que les Français attendent dans tous les domaines : la sécurité, l’immigration, évidemment, les questions culturelles aussi, la question de l’école”, énumère l’homme politique.
