von der Leyen veut avancer, un bloc de pays autour de la compte bloquer – 12/06/2024 à 04:48

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La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Montevideo, le 5 décembre 2024 (AFP / Eitan Abramovich)

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen entend faire avancer vendredi à Montevideo l’accord de libre-échange UE-Mercosur aux côtés des présidents du Brésil, de l’Argentine, de l’Uruguay et du Paraguay, réunis pour le 65e sommet du bloc latino-américain où se déroule une nouvelle étape. pourrait être scellé lors des discussions entamées en 1999.

Sous l’influence du Brésil côté sud-américain, et de l’Allemagne et de l’Espagne côté européen, les deux blocs souhaitent finaliser les discussions avant l’arrivée en janvier de Donald Trump à la Maison Blanche et ses menaces d’une hausse des douanes tous azimuts. devoirs.

“Nous sommes parvenus à un texte d’accord commun”, avec seulement “des détails minimes” manquants, a déclaré jeudi le ministre uruguayen des Affaires étrangères, Omar Paganini, à l’issue d’une rencontre avec le nouveau commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic. Il a dit espérer que la « bonne nouvelle » d’un accord pourrait être annoncée vendredi à l’issue de la réunion des chefs d’Etat.

MS. von der Leyen, qui, avant son arrivée en Uruguay jeudi, avait parlé des présidents Luiz Inacio Lula da Silva, Javier Milei, Luis Lacalle Pou et Santiago Peña.

Mais à Paris, une Source diplomatique à l’AFP a affirmé qu'”à ce stade, il s’agit d’une finalisation des discussions au niveau des négociateurs”, “ce n’est ni la signature ni la conclusion de l’accord”. “Ce n’est donc pas la fin de l’histoire.”

Le projet de traité vise à supprimer la majorité des droits de douane entre l’Union européenne et le Mercosur afin de créer un vaste marché de plus de 700 millions de consommateurs. Ce serait « le plus grand partenariat commercial et d’investissement jamais vu ». Les deux régions en bénéficieront », a déclaré von der Leyen.

– Minorité de blocage en vue –

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Vue aérienne du siège du Mercosur à Montevideo, le 26 novembre 2024 (AFP / Mariana SUAREZ)

Si selon les traités européens, la Commission est l’unique négociateur des accords commerciaux au nom des Vingt-Sept, tout texte signé avec les pays du Mercosur doit encore être ratifié en obtenant l’approbation d’au moins 15 États membres représentant 65% de l’UE. population, puis en réunissant une majorité au Parlement européen.

Une minorité de blocage peut également empêcher toute ratification.

Un combat mené par la et Emmanuel Macron qui lors d’un appel téléphonique jeudi matin a “réitéré” à Mme von der Leyen que le projet d’accord commercial était “inacceptable en l’état”, a affirmé l’Elysée. “Nous continuerons à défendre inlassablement notre souveraineté agricole”, a ajouté la présidence française sur X.

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Emmanuel Macron à Riyad, Arabie Saoudite, le 3 décembre 2024 (POOL/JEANNE ACCORSINI)

Après que le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré fin novembre qu’il n’accepterait pas le projet « sous cette forme », l’Italie a rejoint jeudi le front du refus : « Les conditions ne sont pas réunies pour souscrire au texte actuel », affirment ces gouvernements. sources. Rome estime que « la signature ne pourra avoir lieu qu’à condition que des protections et des compensations adéquates en cas de déséquilibres pour le secteur agricole » soient mises en place.

Et ce trio déclaré n’est pas seul, puisque l’Autriche et les Pays-Bas ont déjà exprimé des réticences.

Pour empêcher l’adoption du texte, la France doit rallier trois autres pays représentant plus de 35% de la population de l’UE, un seuil facilement franchi avec désormais le soutien de Rome et de Varsovie.

– Concurrence déloyale ? –

En Europe, les partisans de l’accord soulignent la nécessité de débouchés pour les exportateurs et la nécessité de ne pas laisser le champ libre à la Chine, rivale avec laquelle les relations commerciales sont devenues considérablement tendues.

type="image/webp">Dégâts devant la préfecture d'Agen lors du mouvement de contestation des agriculteurs le 19 novembre 2024 (AFP / Thibaud MORITZ)
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Dégâts devant la préfecture d’Agen lors du mouvement de contestation des agriculteurs le 19 novembre 2024 (AFP / Thibaud MORITZ)

L’accord permettrait à l’UE, déjà le plus grand partenaire commercial du Mercosur, d’exporter plus facilement ses voitures, ses machines et ses produits pharmaceutiques. En revanche, cela permettrait aux pays sud-américains concernés de vendre de la viande, du sucre, du riz, du miel, du soja à l’Europe, etc.

Mais de nombreuses ONG et militants de gauche estiment que la création de cette vaste zone de libre-échange accélérerait la déforestation en Amazonie et aggraverait la crise climatique en augmentant les émissions de gaz à effet de serre. Greenpeace dénonce un texte « désastreux » pour l’environnement, sacrifié au profit des « profits des entreprises ».

Les agriculteurs français, craignant la concurrence déloyale des produits sud-américains, notamment brésiliens, multiplient les manifestations.

 
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