Alain qui nous appelle Sprimont est agriculteur. Bien qu’il précise ne pas participer au mouvement, il le soutient de tout son cœur : «Je comprends et soutiens le blocage des frontières. Il faut que les gens comprennent qu’ils vont manger des produits fabriqués avec des substances qui n’ont jamais été autorisées en Europe.».
Pour l’agriculteur, cet accord avec le Mercosur représente un risque pour l’emploi des agriculteurs et la santé des consommateurs. Il lance un véritable cri d’alarme : “Le consommateur doit comprendre qu’il va manger de la merde.”
« NNous savons ce que nous produisons quotidiennement dans les fermes, qu’il s’agisse de viande, de lait ou de céréales… si cet accord est conclu, les gens auront dans leur assiette quelque chose qu’ils regretteront d’avoir mangé. ingéré plus tard. Une fois l’accord signé, il sera trop tard…», prévient Alain.
A noter que l’accord avec le Mercosur ne vise pas à remplacer les produits belges dans les rayons, mais à terme, à offrir plus de choix aux clients. « Ils produisent en injectant des hormones dans la viande. Leur production a un bien meilleur rendement… Nous allons nous effondrer »il explique. Alain craint la fin de l’agriculture sur le continent européen : «Nous ne pourrons pas affronter cette concurrence. Quand nous serons partis, il sera trop tard pour y retourner», conclut-il.
