Démission de Macron, « désordre politique »… Les réactions foisonnent après la chute de Barnier

Démission de Macron, « désordre politique »… Les réactions foisonnent après la chute de Barnier
Démission de Macron, « désordre politique »… Les réactions foisonnent après la chute de Barnier

La chute de Michel Barnier mercredi met la classe politique en ébullition. A l’Assemblée nationale, 331 députés ont voté pour la motion de censure déposée par la gauche en réponse aux 49,3 du Premier ministre pour adopter sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale. Michel Barnier va donc remettre sa démission au président de la République ce jeudi matin.

Tous les regards sont désormais tournés vers l’Élysée, alors qu’Emmanuel Macron est sous pression pour choisir un nouveau Premier ministre. En attendant de connaître son choix, les oppositions ainsi que ceux soutenant le camp présidentiel n’ont pas manqué de réagir au vote contre Michel Barnier et d’exprimer leurs choix pour échapper à l’instabilité politique. De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par Edouard Philippe, voici les principales réactions à la crise politique qui secoue le pays :

Le leader de LFI, Jean-Luc Mélenchon, a estimé qu’une « censure inévitable a eu lieu ». « Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans », a-t-il déclaré sur X, tandis que la présidente du groupe à l’Assemblée Mathilde Panot, a une nouvelle fois demandé à Emmanuel Macron de « s’en aller ».

Le secrétaire national du PCF Fabien Roussel a assuré que son parti avait « voté la censure pour protéger les Français d’un des pires budgets, dur pour les salariés, les services publics, l’industrie, les communes ». A ses yeux, « c’est une période sérieuse ! » Le président doit se tourner vers la gauche pour nommer un gouvernement capable de constituer des majorités.»

“Il faut respecter ce choix et accepter un Premier ministre de gauche ouvert aux compromis”, a déclaré le Premier secrétaire du PS Olivier Faure sur 2. “J’espère que nous pourrons négocier un accord de non-censure, en échange de ce que nous sommes prêts à faire.” gouverner sans 49.3 », a-t-il ajouté.

La députée Verte Sandrine Rousseau a estimé qu’« il n’y a pas de crise majeure. […] C’est juste le progrès de la démocratie face à un président de la République qui refuse d’accepter la réalité, qui nie la réalité : la réalité, c’est qu’il a perdu », a-t-elle insisté. .

Marine Le Pen a justifié sur TF1 sa décision de joindre les voix du RN à celles du Nouveau Front populaire pour faire tomber Michel Barnier en assurant que ce dernier n’avait pas “tenu ses promesses”, son budget étant à ses yeux “toxique” pour les Français. La chef de file des députés RN a assuré qu’elle laisserait son successeur « travailler ». “Nous co-construirons – pas seulement avec le Rassemblement national, avec toutes les forces présentes à l’Assemblée nationale – un budget qui soit acceptable par tous, et c’est ce budget qui s’appliquera aux Français”.

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Dans le camp présidentiel, le groupe MoDem à l’Assemblée a estimé qu’en « censurant le gouvernement Barnier, l’alliance des opposés trahit les électeurs et révèle son incapacité à gouverner sous couvert d’irresponsabilité. Des centaines de mesures attendues par les Français sont ainsi sacrifiées.»

De son côté, le président d’Horizons, Edouard Philippe, a jugé sur X que « la censure gouvernementale renforce le désordre politique et affaiblit notre pays ». « Nous ferons tout pour stabiliser la situation politique. Mais soyons clairs, nous sommes au bord du gouffre », a-t-il prévenu.

A Renaissance, le président de la région Sud, Renaud Muselier, a appelé à « engager un processus en vue de la constitution d’une coalition », qui commencerait non pas par le choix d’un nouveau Premier ministre, mais « par l’élaboration d’un programme limité dans le - et dans ses ambitions ». Il « doit être mis en œuvre par un gouvernement de sauvegarde nationale composé de forces politiques démocratiques, d’une alliance d’adversaires contre la conspiration des ennemis », écrit-il.

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Sur « Nous continuerons à œuvrer pour le redressement du pays. Notre choix sera toujours celui de l’intérêt supérieur de la Nation et du souci des attentes des Français, par opposition à ceux qui ont voté pour cette motion de censure”, a-t-il ajouté.

 
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