Suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier ce mercredi 4 décembre, Marine Le Pen a pris la parole.
Sur TF1, elle a pointé la responsabilité du président de la République.
Ne demandant pas sa démission, elle a néanmoins affirmé qu’il y avait une « rupture » entre les Français et le chef de l’Etat.
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Motion de censure : le gouvernement Barnier renversé
Après la chute du Premier ministre Michel Barnier suite à l’adoption d’une motion de censure à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots contre le président Emmanuel Macron. Alors que le chef de l’Etat doit prendre la parole ce jeudi 5 décembre à 20 heures, le président du groupe RN a estimé ce mercredi 4 décembre à 20 heures sur TF1 qu’il « le principal responsable de la situation actuelle ». Interrogée sur une éventuelle démission du président, Marine Le Pen a estimé qu’elle « assumera ses responsabilités, il fera ce que sa raison et sa conscience lui dictent. »
Une « rupture considérable » entre Macron et les Français
“Mais il est certain qu’il est en grande partie responsable de la situation actuelle, car en réalité les deux dissolution que la censure est la conséquence de sept années de macronisme »a poursuivi le leader politique, jugeant que cela illustre “cette rupture considérable qui s’est produite entre les Français et le président de la République.” Outre la situation politique, Marine Le Pen a également reproché au président de « la déconstruction de pans entiers de notre pays »ou même « de la désindustrialisation de notre pays ».
Interrogée sur le prochain Premier ministre, Marine Le Pen a assuré qu’elle et son groupe, “on va le laisser travailler, il va retravailler un nouveau budget, parce queon ne va pas rester des mois sur le budget 2024 et nous co-construirons un budget acceptable pour tous.
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Sur TF1, la députée RN a démenti avoir demandé la démission d’Emmanuel Macron. “Je dis qu’il viendra un moment où si nous n’acceptons pas la voix du respect des électeurs et du respect des forces politiques et du respect des élections, eh bien, la pression sur le président de la République sera évidemment plus forte”a-t-elle néanmoins décrit. « C’est lui seul qui aura la décision, le dernier mot. S’il veut que les Français votent à nouveau, avant 2027 ou s’il veut à tout prix rester sur le cheval.»