
Ce mardi 3 décembre, environ cent cinquante retraités ont manifesté devant la préfecture de Limoges. Répondant à l’appel de diverses organisations syndicales, les seniors mobilisés protestent contre le gel des retraites et réclament une indexation des retraites à l’inflation.
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Alors que la question des retraites pourrait conduire à la chute du gouvernement de Michel Barnier, les seniors sont descendus dans la rue ce mardi 3 décembre à Limoges. Comme dans plusieurs villes de France, ils ont répondu à l’appel de différents syndicats en manifestant contre la désindexation de leurs retraites, inscrite dans le projet. de la loi de financement de la Sécurité Sociale. Cette mesure, définie comme «une ligne rouge« À ne pas franchir par Marine Le Pen, a provoqué le dépôt d’une motion de censure par le Rassemblement national. Les retraités comptent profiter du contexte pour se faire entendre et obtenir une augmentation basée sur l’inflation.
1300 euros pour deux… Encore faut-il vivre !
“J’ai 1400 euros net, et ma femme 1000 eurostémoigne Jean-Yves Jousse, secrétaire du Syndicat des retraités FO 87. Heureusement nous sommes deux pour pouvoir survivre ! Ne pas vivre, survivre !» Sous les fenêtres de la préfecture, à quelques mètres, la retraitée Odilen ajoute : «Les retraites restent à 1200 euros, 1300 pour deux… Encore faut-il vivre ! Il y a l’électricité qui augmente chaque jour, la nourriture…“
Pendant la matinée, oDix-neuf organisations syndicales et associations de retraités ont été reçues par le préfet de la Haute-Vienne, François Pesneau. Cet entretien de courtoisie, dans un contexte de crise politique et institutionnelle, a été l’occasion d’exprimer directement son mécontentement à l’égard des services de l’État.
“Si effectivement il y a censure, le gouvernement tombe, et si la loi de financement est révisée, on reviendra à la situation initiale et les augmentations des retraites seront basées sur l’inflation.», se réjouit Pierre Barret, secrétaire général retraité CGT 87.
Le gouvernement prévoyait une hausse de 0,8% pour l’ensemble des retraités au 1er janvier, avant une seconde hausse de 0,8% le 1er juillet pour les retraités percevant une pension inférieure au SMIC. Avec le vote éventuel d’une motion de censure, l’indexation des retraites à l’inflation, directement à hauteur de 2,2%, pourrait être appliquée dès la nouvelle année.
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Ce mardi 3 décembre, environ cent cinquante retraités ont manifesté devant la préfecture de Limoges. Répondant à l’appel de diverses organisations syndicales, les seniors mobilisés protestent contre le gel des retraites et réclament une indexation des retraites à l’inflation.
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©Emmanuel Denanot, André Abalo