Pétition
“Nous représentons un tiers de la population française et nous n’avons plus les moyens de vivre dignement à la retraite”, s’insurge Claude Labat, responsable de Loisirs Solidarité Rétraites Landes, qui a travaillé plus de trente ans aux PTT (Poste, télégraphes et téléphones). Ce dernier regrette aussi que les retraités soient obligés de choisir entre « loisirs, alimentation et santé ». A ses côtés, Noëlle Tsapas, journaliste à la retraite, perçoit 1 200 euros par mois. « Nous avons lancé une pétition que nous avons remise au sous-préfet », souligne-t-elle. Relayant les revendications du groupe des 9, ces retraités réaffirment vouloir « une indexation des retraites au minimum sur l’inflation au 1est Janvier 2025, une reprise des pertes subies depuis 2017, pas de pension en dessous du Smic et la revalorisation des pensions indexées sur le salaire moyen.
« Cela fait des années que nous perdons de l’argent. C’est d’autant plus inacceptable qu’à l’autre bout de l’échelle sociale, nous avons des milliardaires qui se gavent”, déclare Jean-Paul, retraité de la fonction publique qui touche 2 000 euros de retraite par mois. Et d’ajouter : « C’est vrai que par rapport à certains de mes camarades, je ne suis pas à plaindre. » Au bout d’une heure environ, les manifestants ont quitté la zone préfectorale. Jeudi 5 décembre 2024, une nouvelle manifestation est prévue. Cette fois, dans la fonction publique.