Luis Enrique ne devrait donc pas prendre le même ascenseur émotionnel que Laurent Blanc. En 2016, l’entraîneur français signe une prolongation de contrat avant d’être licencié par le conseil d’administration du PSG en raison d’une élimination en Ligue des champions. Enrique aurait trouvé un terrain d’entente avec le Paris Saint-Germain pour prolonger son engagement contractuel, mais ne devrait pas être licencié même si ses joueurs ne sortent pas de la saison régulière de C1.
Le Paris Saint–Germain a continué à apporter des changements sur son banc dès qu’il y avait une insatisfaction quant aux résultats en Ligue des champions Par exemple. C’est pourquoi Laurent Blanc a été licencié au printemps 2016, trois mois seulement après la prolongation de son contrat. Même histoire pour Unai Emery qui a payé en 2018 le retour de Barcelone un an plus tôt et l’impuissance de PSG contre le Réel Madrid.
Luis Enrique protégé par le PSG contrairement à ses prédécesseurs ?
Et Bis répéta avec Thomas Tuchel, Mauricio Pochettino et Christophe Galtier. Cependant, tout a changé avec la nomination de Luis Enrique le 5 juillet 2023. L’entraîneur espagnol n’avait certes signé qu’un contrat de deux saisons, pour lequel une prolongation de deux années supplémentaires était convenue selon les dernières tendances. Néanmoins, l’entraîneur de PSG a le temps de constituer une équipe pour gagner sur la durée comme le conseiller football Luis Campos l’a confié à Movistar+ dans le documentaire : Tu ne sais pas comment t’en foutrebasé sur Luis Enrique.
« Une évolution, pas une révolution »
Trois jours avant la fin de la saison régulière Ligue championsle PSG est classé en 25ème position, en dehors des 24 places qualificatives pour les phases à élimination directe. De quoi pousser le comité directeur de Paris Saint–Germain retomber dans ses travers en cas de désillusion européenne ? Au Qatar, le président du PSG est en effet Doha pour le Grand Prix de Formule 1 ce week-end et a publié un message fort sur l’affaire Louis Enrique.
« C’est très décevant, mais il ne faut pas paniquer. Une évolution, pas une révolution. Nous avons tenté la révolution chaque fois que les résultats n’étaient pas au rendez-vous depuis 2011, et ce n’est pas une approche stable ou durable.