Quelques jours après la copie fade rendue par le PSG à Munich en Ligue des champions, l’équipe de Luis Enrique a également été médiocre contre Nantes, mais a pris un point. L’entraîneur espagnol rend tout le monde fou.
A la veille de la réception du FC Nantes au Parc des Princes, Luis Enrique a confié très sérieusement qu’il avait apprécié ce qu’il avait vu de son équipe mercredi face au Bayern. Alors, on imagine que la Ligue 1 version vue ce samedi soir face à l’avant-dernier du championnat aura comblé l’Espagnol en toute simplicité, même si une caméra DAZN l’a surpris, en colère en train de botter une bouteille au coup de sifflet final. Luis Enrique connaît trop bien le football pour ne pas savoir que peu importe à quel point Nasser Al-Khelaifi brille sur lui, le président qatari du PSG n’hésitera pas à le licencier. Car même s’il pratique un optimisme bienheureux, NAK doit voir que de plus en plus de sièges sont vides au Parc, que les supporters huent leur équipe et que sur les réseaux sociaux les supporters sont furieux contre leur coach. Et pas seulement les supporters.
En réaction au 1-1 contre Nantes, avec un bilan passagère qui cache la misère et une possession dantesque (84%), les propos meurtriers sont tombés contre Luis Enrique. Et c’est le fameux SpectreGilles Favard qui a tiré le premier en appelant Luis Enrique » d’imposteur « . L’Espagnol vient de frôler un record ce soir sur le banc du PSG. “ Luis Enrique n’a remporté que 63% de ses matchs sur le banc avec le PSG en compétition officielle (45/71), soit le plus faible ratio de victoires pour un entraîneur parisien depuis Antoine Kombouaré en 2011 (46%). », souligne le compte @Statsdefoot.
En termes plus mesurés, Elton Mokolo a également dit tout le mal qu’il pensait de cette version du Paris Saint-Germain : « Ce match plein de complaisance avec des pseudo-cadres qui pensent avoir le match gagné parce qu’ils jouent au PSG ne doit pas rester sans conséquences. Si telle est la voie que doit emprunter le PSG de Luis Enrique, elle est inquiétante. Et il faut arrêter de jouer la carte du relativisme. » Bien sûr, Daniel Riolo a dû porter le coup de grâce à Luis Enrique : « Mauvais score. Aucun avantage. Heureusement le projet avance bien… Le PSG de Luis Enrique avance… le Projet juste le projet »