Plutôt un arbre naturel ou artificiel, un épicéa ou un Nordmann ? Avant de faire votre achat, Le Figaro vous donne tous les conseils pour trouver cet incontournable des fêtes de fin d’année au meilleur prix.
Les portefeuilles français sentiront-ils Noël à Noël ? Depuis 2008, le prix moyen des sapins de Noël n’a cessé d’augmenter, atteignant aujourd’hui 34 euros, contre 23 euros il y a quinze ans. C’est le résultat du baromètre annuel réalisé par l’institut Kantar pour FranceAgriMer et l’interprofession du végétal VALHOR. Un budget important, que devront intégrer les 20% de foyers (soit 5,7 millions) ayant acheté un sapin de Noël en 2023.
Pour trouver la bonne affaire, il faut d’abord noter qu’un arbre naturel coûte moins cher à l’achat qu’un arbre artificiel : respectivement 31,20 euros contre 56,30 euros en moyenne, toujours selon l’enquête Kantar pour FranceAgriMer et VALHOR. Malgré tout, il faut savoir que le sapin artificiel reste un investissement pendant plusieurs années, ce qui n’est pas le cas d’un sapin naturel. Ainsi, si vous optez pour un arbre naturel, il est préférable pour votre portefeuille d’opter pour un épicéa plutôt que pour un Nordmann. Les premiers coûtent 7,40 euros de moins que les seconds en 2023, pour un prix s’élevant à 25,40 euros en moyenne (contre 32,80 euros pour un Nordmann).
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« Un petit épicéa ne peut coûter que 10 à 15 euros »
Mais c’est surtout la taille de l’arbre qui détermine le prix. Quand les arbres de moins de 1 mètre coûtent en moyenne 25,50 euros, ceux de 1 mètre à 1,50 mètre coûtent 28,90 euros. Le prix moyen s’élève à 37,30 euros pour les arbres de plus de 1,50 mètre. Pour les seuls Nordmann, les prix s’élèvent respectivement à 28,70 euros, 29 euros et 38,90 euros.
« Les prix ne devraient pas évoluer de manière significative cette année »prédit Frédéric Naudet, producteur de sapins de Noël dans le Morvan. « Un petit épicéa peut coûter seulement 10 à 15 euros, et le prix d’entrée pour un Nordmann est de 20 euros »ajoute-t-il. Pour les meilleures offres, il vous faut généralement « aller vers la grande distribution »selon le pépiniériste forestier, qui ne voit pas forcément la situation d’un bon oeil. « Quand les hard discounters comme Lidl proposent des prix trop bas, cela ne permet pas de valoriser notre travail à sa juste valeur »inquiète l’opérateur.
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