l’essentiel
D’abord largement dominants sans être trop efficaces avant de tomber dans l’indiscipline, les Toulousains se sont fait peur au Racing 92, ce samedi 30 novembre dans le cadre de la onzième journée du Championnat de France, avant de verrouiller leur succès (21-17). Ceci est pris avant le début de la Champions Cup !
Quel étrange match. Le Stade aurait dû le gagner bien plus tôt, il a ensuite failli le perdre et il a quand même réussi à le rattraper du bout des doigts, au forceps, dans une certaine forme de logique compte tenu des atermoiements d’un Racing qui a plongé dans la crise malgré une saine réaction, grâce sur son banc, en seconde période. Un match étrange sur un terrain épais et haut qui semblait beaucoup gêner les joueurs dans la mise en rythme ; un match où les Franciliens ont concédé autant de points que de penaltys en première période (11) avant que l’indiscipline et les doutes ne changent de camp. Comme il y a des limites à tout, on n’ira pas jusqu’à parler d’atteindre le 7ème ciel pour les hommes d’Ugo Mola avec ce 7ème succès d’affilée contre le Racing 92, surtout à ce stade de la saison.
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Pourtant, les « rouge et noir » ont pris quatre précieux points, dans un match délicat, coincé entre les tests d’automne et la Champions Cup, laissant beaucoup de cadres au repos (Dupont, Meafou, Flament, Mauvaka, Roumat, Mallia, Saito) et sans perdre trop de plumes, la blessure à l’épaule de Cros (sortie à la 36e) ne semble pas trop grave. Bilan donc nettement positif au bilan de ce déplacement à Créteil, dans un stade qui était auparavant celui des footballeurs locaux de Ligue 2 et qui ne compte que du rugby sur les poteaux récemment installés.
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La fanfare pour accompagner ce cirque ambiant
A vrai dire, les Racingmen n’ont pas contribué à lui offrir un quinzième titre en première période. Premier renvoi de Lancaster bloqué, première passe de Le Garrec en avant, premier ruck et première mêlée sanctionnés, premier dégagement de Le Garrec également bloqué, première touche pas droite, c’est peu dire que les Franciliens ont débuté dans la colle. à cause de leur compteur de problèmes à zéro compte tenu du contexte de pression. La fanfare accompagnait idéalement ce cirque ambiant.
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Pleins de possession et d’occupation, nettement supérieurs en mêlée, beaucoup plus propres tout simplement sans être super incisifs et tranchants, les Toulousains n’ont pas tout de suite fait grand chose avec cette maîtrise, notamment à cause de trois ballons échappés dans les 22 mètres adverses et d’un tempo pas toujours optimisé dans les transmissions entre trois quarts. Après deux pénalités de Ramos et un arrêt de Lebel sur Habosi (28), lors de l’unique frappe éclair du Racing 92, les Franciliens ont cependant été sanctionnés de leur indiscipline (8 fautes en 30 minutes). Carton jaune pour Dayimani, essai dans le sillage de Willis : 11-0 pour le Stade au repos, salaire vraiment bon marché.
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Dépaysement total à la reprise. Six fautes en 15 minutes pour Toulouse, un jaune de Chocobares (53), deux pions en force de Tarrit (46) et Joseph (54), des entrées toniques, un but de Le Garrec et un 17-0 pour le ciel et blanc « . Tout à refaire. Un penalty tiré par Merkler (72) et la précision de Ramos sous pression, tandis que Lancaster prenait un jaune fatal (75), ont permis au Stade d’éviter une grosse déconvenue au vu des premières impressions.
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Un peu à manger et à boire. Mais vu le calendrier, on n’a pas beaucoup de temps pour faire la fine bouche.