« Être dans la peau du petit nous va bien », confie le capitaine Guillaume Jannez avant Laval – Concarneau en Coupe de

« Être dans la peau du petit nous va bien », confie le capitaine Guillaume Jannez avant Laval – Concarneau en Coupe de
« Être dans la peau du petit nous va bien », confie le capitaine Guillaume Jannez avant Laval – Concarneau en Coupe de France
Coupe de (8ème tour). Laval (L2) – US Concarneau (Nat), ce samedi (14h)

Je pense que c’était notre meilleur match. Nous avons réussi à allier efficacité et bon jeu. On a aussi eu des éléments d’un match favorable : un ballon du gardien puis une exclusion (42e). De plus, chez le leader qui marchait sur l’eau. Mais ce ne sera pas le même match, ni la même compétition. Et quand on regarde l’état de forme (trois défaites de suite en National pour Concarneau, trois matchs sans défaite en Ligue 2 pour Laval), on n’est clairement pas favoris.

La qualification serait-elle un exploit ?

Oui, Laval est désormais une grande équipe de Ligue 2, ce qui se confirme chaque année.

Ce groupe est-il plutôt fait pour être des outsiders ou des favoris ?

Outsider! Être à la place du petit nous va bien. On l’a vu en début de championnat alors qu’on n’était pas favoris et ça nous a mis en alerte. Nous avons de la vitesse devant, des qualités athlétiques… C’est important pour réussir en Coupe de France.

Gagner contre Laval, c’est aussi se donner l’opportunité d’accueillir, alors que 13 de vos 15 derniers matchs de Coupe se sont joués à l’extérieur…

Quand on est en National ou en Ligue 2 et qu’on ne passe pas les premiers tours, on a plus de chances d’aller jouer à l’extérieur. Mais un grand match à domicile ferait plaisir à toute la ville.

La Coupe de France a été un moment unique. Nous voulions faire un cours.

Concarneau est-elle une équipe de Coupe ?

Avant, oui ! Nous n’étions que des joueurs amateurs, la Coupe de France a été un moment unique. Nous voulions faire un cours. Cela nous a unis. Au fil des années, le club s’est agrandi. Avant de jouer contre une équipe d’un niveau supérieur, vous devez passer par plusieurs tours. On est souvent dans la peau des chassés et c’est plus compliqué. C’est dur d’être favori. Quand on était en CFA (ex-N2), on était amateurs, on travaillait tous. Le regard de nos adversaires a un peu changé avec la Ligue 2, le statut professionnel. Cette année, on arrive enfin à jouer contre une équipe supérieure. On verra la différence entre le National et la Ligue 2.

Le dernier « exploit » de Concarneau remonte à 2017 et une victoire contre le Stade Brestois (L2), 3-2 après avoir été mené 0-2 jusqu’à la 80e…

C’était un peu irréel. J’étais sur le terrain, nous prenions un bouillon. Vers la 60ème minute, Furlan (l’entraîneur de Brest) décide de libérer plusieurs de ses meilleurs joueurs comme Mathias Autret et Jessy Pi. À partir de ce moment-là, j’ai senti qu’ils étaient moins sûrs. Et on marque avec deux frappes extraordinaires de Richetin et Idazza (avant de s’imposer dans le temps additionnel). Au sol, on sent quand le vent change. Samedi, l’objectif sera de semer un peu le doute. Plus le match avance, plus il ira dans notre sens.

La Coupe de France et vous, c’est une belle histoire…

Mon premier souvenir, c’est Nantes (L2) à Concarneau (2009). Nous gagnons 3-0, avec notre équipe de copains. La fête derrière ça (rires)… L’année suivante, on jouait à Lyon (L1) et on s’est rendu compte qu’il y avait un monde de différence.

C’était devant 15 000 personnes au Roudourou…

A deux reprises car le premier match est annulé. Mais entre un match devant 15 000 personnes au Roudourou et 6 000 à Concarneau, comme contre Guingamp (2014)… Même quand on jouait Niort (L2) ou Dijon (L2). J’aime autant gagner devant 6 000 personnes dans mon stade que perdre 6-0 devant 15 000 personnes.

France

 
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