PORTRAIT – Cette humanitaire depuis vingt ans en zones de guerre, comme en 2020 lors de l’offensive azérie en Artsakh arménien (Haut-Karabakh), a choisi de se battre pour le devoir de mémoire et la survie de son peuple.
Élise Boghossian aurait préféré L’espoir meurt en dernier. C’est enfin un autre titre, Le Sacrifié, qui sera choisi par Plon, son éditeur, pour son dernier ouvrage. « J’ai trouvé que c’était une victime. Je ne voulais pas raconter l’histoire d’un peuple vaincu. Je suis une personne assez modeste. Mais, au fil du temps, au fur et à mesure que l’écriture et la tragédie en Arménie avançaient, j’ai compris ce titre et je l’ai même adopté. »
Il s’agit du quatrième livre d’Élise Boghossian. Un livre bien plus personnel que les autres. Un livre aux accents d’un cri du cœur, écrit « en larmes, prière et espoir pour ma famille, mes trois garçons et mon peuple », explique la jeune femme, installée dans son bureau à 15 anse district, siège de son ONG EliseCare et de son cabinet d’acupuncture.
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L’histoire personnelle et parallèle de son grand-père, Zadig, survivant du génocide arménien de 1915, et de son combat, humanitaire pendant vingt ans en zones de guerre, notamment en 2020 lors de l’offensive azérie en Artsakh arménien (Haut-Karabakh). ” j’ai cherché dans les archives…
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