Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 29 novembre 2024 à 23h19
Alors que Sébastien Simon vient de prendre la tête de la course, les quatre premiers ont franchi l’océan Indien.
On savait déjà que Charlie Dalin ne battrait pas le record d’Alex Thomson, qui avait atteint le cap de Bonne-Espérance en un peu moins de 18 jours lors de l’édition 2016 du Vendée Globe. Attention, la référence exacte est prise au niveau du Cap Aiguille, légèrement plus à l’Est et qui représente la véritable pointe sud de l’Afrique, mais c’est bien entendu son homologue de Bonne Espérance qui est retenu en référence comme le premier des trois caps. du tour du monde en solitaire, avant le Cap Leeuwin (Australie) et le Cap Horn (Amérique du Sud).
Ruyant : « L’albatros va arriver »
Le leader a « l’impression d’avoir été téléporté depuis l’équateur, c’est vraiment impressionnant » ! Le skipper de MACIF explique avoir « un peu perdu la notion du temps » : « Je ne sais plus vraiment quel jour on est, il faut essayer d’aller encore plus vite que vite. C’est aussi le départ pour un deuxième océan avec ce passage de l’Atlantique à l’Indien, début de toute la droite des eaux australes et… des albatros. « Ils vont arriver, il y a pas mal d’oiseaux autour du bateau et c’est un vrai marqueur de l’océan Indien, confirme Thomas Ruyant. C’est le premier jalon du parcours et l’entrée dans une grande partie de cette course, à la fois symbolique et importante.
Outre la zone d’exclusion de l’Antarctique, à laquelle il faut bien sûr faire attention, il faut aussi gérer les courants provoqués par ce bout de terre sacré, comme l’explique Jacques Caraës de la direction de course : « Le vent doit être soit dans le même sens que les courants. Plus le courant du nord est contraire, plus il va soulever une mer importante et cela peut être assez dangereux. Nous parlons ici d’un phénomène ayant une influence sur plusieurs centaines de kilomètres au sud, à travers l’Inde.