Une saison à lancer vers les Jeux Olympiques. A moins de quinze mois des prochains Jeux d’hiver de Milan-Cortina (Italie), le biathlon français entre dans la saison pré-olympique, qui débutera samedi 30 novembre à Kontiolahti, en Finlande, capitalisant sur le millésime exceptionnel précédant les Bleues.
Le week-end inaugural débutera avec les relais : les simples mixtes et mixtes samedi, et les relais hommes et femmes dimanche. Les premières courses individuelles de l’hiver sont programmées mardi et mercredi.
Among Les Bleues, pursue excellence until the Games
Sauront-ils reproduire une telle photo de groupe ? En 2024, trois Françaises terminent dans le top 5 du classement de la Coupe du monde : Lou Jeanmonnot (2e), Justine Braisaz-Bouchet (4e) et Julia Simon (5e). Si aucune des trois n’est parvenue à conserver le gros Globe de cristal acquis en 2023 par Julia Simon, revenu à Lisa Vittozzi, le biathlon féminin français a très bien fait la saison dernière.
De quoi aborder le nouvel exercice en pleine confiance pour les Bleus. « Nous avons placé la barre très haut. Nous sommes évidemment attendus »se souvient Julia Simon. La saison dernière, Jeanmonnot et Braisaz-Bouchet ont surtout remporté la Coupe du monde (quatre victoires chacun), tandis que Julia Simon a remporté deux titres mondiaux individuels à Nove Mesto (République tchèque).
A 26 ans, Lou Jeanmonnot vise désormais un premier gros globe de cristal, après l’avoir raté de 22 petits points la saison dernière. “C’est difficile de dire que je ne peux pas viser cet objectif.elle souriait à la fin de la saison dernière, ravie « atteindre ce niveau où je peux dire que je peux prétendre être le meilleur biathlète du monde ».
Les trois Françaises peuvent légitimement y prétendre, alors qu’aucune favorite ne se démarque clairement une nouvelle fois. « Le gros globe est la seule ligne de palmarès dont je rêve et qui me manque »a révélé Justine Braisaz-Bouchet. Avant d’envisager les Jeux, où seuls ces derniers goûteront à l’or olympique, le départ groupé de Pékin en 2022.
Jacquelin et Perrot doivent entretenir la flamme, Fillon Maillet doit la retrouver
Chez les hommes, la dynamique en a pris un coup l’an dernier. Après sa période faste (cinq médailles olympiques et le gros globe de cristal) en 2021-2022, Quentin Fillon Maillet a essuyé le coup en ne terminant que 16e au classement final de la Coupe du monde.
Bien qu’il ait été quadruple médaillé aux derniers championnats du monde (or au relais mixte et relais mixte simple, bronze au départ groupé et au relais), le Juraais de 32 ans n’est monté sur aucun podium individuel en Coupe du monde. l’année dernière. Au point d’avoir “l’impression que c’est un peu comme si les deux dernières saisons avaient effacé mon record, que je repartais avec un disque vide et que j’avais tout à recréer“, a-t-il décrit.
Avec « QFM » en fond sonore, le contingent français était mené la saison dernière par Emilien Jacquelin et Eric Perrot. Le premier, 6ème de la Coupe du monde, a retrouvé ses standards après une année 2023 ratée (16ème). Le deuxième s’est vraiment révélé. A 23 ans, il remporte sa première course individuelle, le sprint de Solider Hollow (États-Unis), et termine l’année aux portes du top 10 mondial (11e).
De quoi changer le regard de ses adversaires pour cette saison. “Le statut et les perspectives ont un peu changé, mais cela ne me met pas plus de pression dans le sens où j’ai de grandes ambitions. La pression la plus importante que j’ai, c’est celle que je me mets.a affirmé le Tricolore d’origine norvégienne à Jeux olympiques.com. Tout le monde subira sans doute encore la domination de Johannes Boe, désormais à 10 victoires en Coupe du monde du recordman. Ole Einar Bjoerndalen, mais pas pour longtemps. Le Norvégien de 31 ans a annoncé qu’il prendrait sa retraite après les Jeux olympiques de 2026.