Une Israélienne, captive du Hamas pendant 54 jours, a marqué le premier anniversaire de sa liberté par des fiançailles avec son ami d’enfance. Mia Schem, qui est devenue une voix éminente en faveur de la libération des otages après son calvaire, a partagé la nouvelle le 28 novembre après que Yinon Hassan, 24 ans, lui ait proposé à Césarée, une ville côtière pittoresque.
Hassan, qui a commencé sa relation avec Schem après sa libération lors de la première vague d’échanges d’otages en novembre dernier, lui a proposé en se mettant à genoux et en lui demandant sa main en mariage, selon le Jerusalem Post. Schem a posté leurs photos célébrant les fiançailles, affichant sa bague et partageant un baiser.
Son message a reçu un soutien massif du public, des restaurants israéliens ayant même proposé d’héberger ou de préparer sa prochaine soirée entre célibataires.
Les spéculations sur leurs fiançailles ont commencé en août 2024 lorsque Schem a participé à une campagne de mode pour un créateur israélien, présentant une robe de mariée tout en affichant fièrement les cicatrices de l’attaque du 7 octobre 2023. L’ancien otage faisait partie des personnes capturées lors du raid au festival de musique Tribe of Nova. Elle a également été blessée par balle au bras.
Schem figurait en bonne place dans les premières vidéos de propagande du Hamas, dans lesquelles elle était contrainte de faire l’éloge de l’opération chirurgicale de trois heures pratiquée sur elle par ses ravisseurs. Elle a ensuite raconté la douleur atroce causée par sa blessure, révélant que ses ravisseurs n’avaient pas tenté de soulager ses souffrances. Elle a également été enfermée dans une cage pendant des jours et soumise à des railleries cruelles, notamment en regardant des reportages dans lesquels sa mère implorait son retour sain et sauf.
Depuis sa libération, Schem est devenue une ardente défenseure des otages toujours détenus à Gaza, appelant à une plus grande prise de conscience et à une plus grande action. S’exprimant lors d’une récente visite à New York, elle a expliqué le but de son plaidoyer.
« Je dois me battre pour le reste des otages – c’est ma vie. Je sens que j’ai une mission : parler, raconter au monde mon histoire, pour les autres otages qui ne le peuvent pas. Et être la voix des filles encore là », a-t-elle déclaré au New York Post plus tôt en novembre.