Les djihadistes et leurs alliés sont entrés dans Alep, la deuxième ville de Syrie, le vendredi 29 novembre 2024. « Ils sont entrés dans les districts de l’ouest et du sud-ouest » dit auAFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahman.
Une offensive éclair
Depuis deux jours, les rebelles mènent une vaste offensive dans le nord du pays qui a fait au moins 255 morts selon l’OSDH. La ville a été bombardée pour la première fois depuis quatre ans, après deux jours d’une fulgurante offensive contre le régime. Les jihadistes ont ensuite pris le contrôle de cinq quartiers de la ville, a-t-il ajouté, tandis que les forces du régime “n’a pas opposé beaucoup de résistance”.
Les combats continuent à Alep
L’armée syrienne a déployé des renforts à Alep, selon un responsable sécuritaire qui a assuré avoir repoussé « la grande offensive des groupes terroristes » et regagne plusieurs positions. Alors que l’aviation russe bombarde la région d’Idlib, au nord du pays, le Kremlin a appelé les autorités syriennes à « remettre les choses en ordre le plus vite possible » à Alep.
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Une attaque en réaction au régime qui « a commencé à bombarder des zones civiles »
Lors d’une conférence de presse, le chef de ” gouvernement “ Le leader autoproclamé d’Idlib, Mohammad al-Bashir, a justifié la veille l’offensive en affirmant que le régime avait « a commencé à bombarder des zones civiles, provoquant l’exode de dizaines de milliers de civils ».
Le Bureau des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a rapporté que « Plus de 14 000 personnes, dont près de la moitié sont des enfants, ont été déplacées » par la violence.