Une virémie VIH de bas grade augmente le risque de maladies graves, selon une étude ISCIII

Une virémie VIH de bas grade augmente le risque de maladies graves, selon une étude ISCIII
Une virémie VIH de bas grade augmente le risque de maladies graves, selon une étude ISCIII

La recherche sur le VIH continue de remettre en question les paradigmes, notamment dans le contexte de virémie de bas grade où les avancées récentes de l’Institut de santé Carlos III (ISCIII) ont mis en lumière les effets complexes du virus sur le système immunitaire. Deux études innovantes, publiées dans des revues Journal des sciences biomédicales et Frontières en pharmacologieont démontré l’impact de l’infection sur la sénescence cellulaire et la possibilité de reprogrammer le système immunitaire.

La première étude, dirigée par Verónica Briz, du Centre national de microbiologie ISCIIIa révélé que la virémie de bas grade (taux d’ARN viral compris entre 50 et 200 copies/mL) augmente l’activation cellulaire et la sénescence chez les personnes sous traitement antirétroviral à long terme. terme. Ce phénomène pourrait être un précurseur de maladies graves non liées au VIH, comme tumeurs malignes et troubles cardiovasculaires .

« La sénescence immunologique induite par le VIH représente un défi pour prévenir les comorbidités chez les patients sous traitement antirétroviral »

L’impact d’une virémie de bas grade affecte non seulement l’activation des cellules T, mais provoque également un épuisement de la mémoire immunologique et une réduction de la capacité cytotoxique. Cela souligne le Il faut améliorer les stratégies thérapeutiques pour minimiser ces effets secondaires chez les patients.

Reprogrammer le système immunitaire

La deuxième étude, dirigée par Mayte Coiras, également de l’ISCIIIpropose une approche révolutionnaire : l’utilisation d’immunomodulateurs tels que le ponatinib pour renforcer l’activité antivirale et réduire les réservoirs viraux. Cette approche pourrait représenter une étape significative vers la lutte contre le VIH en l’absence de traitement antirétroviral.

Le ponatinib, un inhibiteur de la tyrosine kinase initialement utilisé contre la leucémie myéloïde chronique, s’est révélé efficace in vitro pour induire une activité antivirale dans les lymphocytes T CD4+. Au cours de l’étude, 23 patients traités avec ce médicament ont montré une résistance notable des lymphocytes T à l’infection par le VIH, même un an après l’arrêt du traitement.

« Le potentiel des immunomodulateurs pour reprogrammer le système immunitaire pourrait changer le paradigme de la prise en charge du VIH »

En plus de réduire la réplication virale, cette approche suggère la possibilité de maintenir les patients exempts de traitement antirétroviral sans risque de réactivation significative du virus.

Un avenir sans réservoirs viraux

Ces avancées soulignent l’importance de combiner les traitements immunologiques et pharmacologiques pour relever les défis historiques liés au VIH.comme la persistance des réservoirs viraux. La communauté scientifique se rapproche d’un contrôle à long terme de l’infection sans compter exclusivement sur les traitements antirétroviraux.

Dans un contexte où la Journée mondiale de lutte contre le sida rappelle l’importance de la recherche et de la sensibilisation, les résultats de l’ISCIII rappellent l’impact transformateur de la science dans la lutte contre le VIH.


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