Alors qu’on parlait de la violence des relations dans le milieu politique, le journaliste a rappelé dans « L’heure des pros », ce vendredi matin sur CNews, qu’il avait lui-même été placé sous protection judiciaire.
La menace de mort semble être devenue une habitude en France et ailleurs. Il peut être prononcé contre toute personne de notoriété publique dont les propos, le comportement ou la position iraient à l’encontre de certaines personnes. Et les réseaux sociaux sont les relais les plus fiables. Comme rappelé Pascal Praud ce vendredi matin dans son émission « L’heure des pros » sur CNews.
Il s’agissait bien sûr de l’altercation survenue jeudi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, au milieu de la niche LFI, dont l’objet principal était l’abrogation de la réforme des retraites. D’amendements votés en amendements rejetés, deux députés au bord de la crise de nerfs ont failli en venir aux mains. Insultes, menaces… Nicolas Turquois (MoDem) est monté à gauche pour s’en prendre violemment à Mickaël Bouloux (Parti socialiste), qui l’a repoussé de la main.
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«On en a marre de cette victimisation»
Et tandis que le journaliste a évoqué les propos d’Antoine Leaument, député LFI de l’Essonne, relatifs aux menaces de mort reçues par certains de ses confrères, il a indiqué que lui-même, et pour les mêmes raisons, avait été placé sous protection policière il y a quelques mois. « Laissez-le se calmer ! Tout le monde reçoit des menaces de mort. J’ai été sous protection policière l’année dernière pendant deux mois. Et je ne suis pas le seul ! Qu’il se calme car ce que fait aussi la France insoumise, c’est mettre des cibles sur les uns et sur les autres. »dit le journaliste.
Et d’ajouter plus loin : « Nous en avons marre de cette victimisation. Il s’avère qu’aujourd’hui, ceux qui ont un rôle public – journalistes, artistes… – reçoivent tous des menaces de mort.
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