quand les rebelles traquent ceux qui ne sont pas d’accord avec eux

quand les rebelles traquent ceux qui ne sont pas d’accord avec eux
quand les rebelles traquent ceux qui ne sont pas d’accord avec eux

EElle prédit que « leur chute politique est proche ». La présidente du groupe Insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, ne promet pas un grand avenir à ces 186 députés. Qu’ont-ils en commun ? Députés Ensemble de La République, Horizons, MoDem et Droite républicaine, ils sont tous, aux yeux de l’Insoumise, responsables d’avoir empêché le vote, jeudi 28 décembre, de l’abrogation de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

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Journée de la niche parlementaire LFI, ce jeudi a été marqué par de nombreuses tensions au sein de l’hémicycle. Certains ont même failli en venir aux mains, le député LFI Antoine Léaument accusant son homologue MoDem Nicolas Turquois de vouloir le « rabaisser ». Ce dernier a affirmé se sentir « menacé » par les mails des internautes envoyés à longueur de journée aux députés de la Macronie.

Cette initiative n’est pas une obstination passagère de certains citoyens, mais a été savamment orchestrée par La insoumise. Mardi 26 novembre, un formulaire a été mis en ligne sur le site du mouvement. En saisissant son nom et prénom, il a pu générer un email adressé aux députés « qui tentent de bloquer l’abrogation de la réforme des retraites » et les interpeller.

En vertu de la loi ?

Il était alors possible d’envoyer le mail automatiquement à un certain nombre de députés, dont Laurent Wauquiez, Marc Fesneau, Violette Spillebout et Nicolas Turquois, qui n’avaient donc que très peu de goût pour la plaisanterie. Mathilde Panot poursuit l’entreprise de son mouvement, celle de mettre en lumière les députés qui, à ses yeux, se sont rendus coupables d’obstruction en déposant près d’un millier d’amendements dans l’hémicycle.

Le député LFI ne révèle ici aucune information sensible ou confidentielle, les adresses email professionnelles des députés étant accessibles au public et permettant à tout citoyen de les contacter. Il n’est cependant pas impossible que l’action de La France insoumise relève du champ d’application de l’article 26 de la loi du 6 janvier 1978 « informatique et libertés ».

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Il est écrit sur le site Internet de l’Assemblée que « toute collecte massive de[s] adresses [des députés]à l’insu de leurs titulaires, de procéder à l’envoi massif de messages indésirables, quel que soit l’objet des messages diffusés.

L’article 16 de cette loi prévoit que « la création de systèmes d’envoi automatisé de messages, la création de bases de données regroupant les adresses électroniques des députés et la mise en place de traitements automatisés d’informations nominatives concernant les députés n’ayant pas fait l’objet d’une demande préalable ». déclaration à la CNIL ». Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée contre Mathilde Panot (déjà occupée à défendre le projet de loi sur l’apologie du terrorisme) ou La France insoumise.

 
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