“Le parking, qui compte plus d’un millier de places, a connu des difficultés lundi, explique Gauthier Saelens, directeur général du GHdC. Mais ce mardi, on a mieux contrôlé les espaces. À aucun moment nous n’avons manqué d’espace pour nos patients. Cependant, le mardi matin est le moment de la semaine où l’hôpital est le plus fréquenté et il restait encore des places disponibles.
Le parking aérien et le parking souterrain étaient entièrement réservés aux patients. Les personnels prenant leur poste après 7h30 ont été invités à utiliser le parking Saint-Joseph, à moins de 10 minutes à pied. Enfin, toujours au départ de Saint-Joseph, un service de navette gratuit a été mis en place lundi par la Croix-Rouge pour les patients n’ayant pas pu se garer à Viviers.
La mobilité restait compliquée mardi matin. Le problème est structurel et concerne en premier lieu la Wallonie, estime le directeur général. L’étude de mobilité liée au nouvel hôpital a conduit la Wallonie à agrandir les deux ronds-points qui gèrent la circulation entre le R3 et la RN90. “Mais avec un flux supplémentaire ce n’est apparemment pas suffisant. L’accès principal aux Viviers, rattaché à l’un des ronds-points, explique en grande partie le surcroît de trafic.
Pour Gauthier Saelens, un problème prioritaire se pose à ces ronds-points : la plupart des véhicules empruntent leur voie extérieure, ce qui ne facilite pas leur accès. La fluidité est réduite. « Nous avons besoin d’une solution pour faciliter l’accès au rond-point. Avec une signalétique, ou un système lumineux, je ne suis pas un spécialiste. C’est un problème qui nous échappe”dans le cadre du SPW avec lequel les discussions ont commencé.
Pour la suite, dans l’immédiat, le réalisateur compte sur plusieurs choses. “Il y aura une forme de régulation de la part des personnes qui se rendront à l’hôpital qui leur sera devenue familière», pense-t-il. Il avance également un autre élément très intéressant : « Nous favoriserons l’accès par l’entrée nord, jusqu’ici fréquentée par les véhicules de chantier. Cela permettra aux patients venant de Charleroi d’éviter de se rendre jusqu’au rond-point.» Il évoque également les lignes de bus qui empruntent la Chaussée de Châtelet, toute proche du site. Et, plus tard, le passage du métro, en janvier 2027…
Hugues Bayet deplores and proposes
Maire de Farciennes et député fédéral, Hugues Bayet n’a pas manqué de déplorer “le chaos” provoqué par l’ouverture de l’hôpital sur la RN90, axe clé pour les communes de l’est de Charleroi, dont la sienne. Chaos attendu, dit Bayet qui s’est inquiété très tôt du trafic supplémentaire généré sur ce tronçon où devait se situer l’accès principal à l’hôpital. L’administration wallonne ne rencontre alors pas de difficultés majeures… En revanche, Bayet s’oppose à l’inclusion d’un tronçon de la N90 prévu par le Plan de mobilité de Charleroi Métropole. Ce qui ne s’est heureusement pas produit, a-t-il déclaré.
Le maire estime également que les ronds-points posent problème. Lorsque ceux-ci comportent deux ou trois voies de circulation, précise-t-il, l’automobiliste qui occupe la voie extérieure est prioritaire, ce qui provoque des embouteillages à l’entrée des ronds-points. La police fédérale recommande toutefois d’utiliser les voies d’accès de gauche si vous ne sortez que par la 3ème sortie. Comme en France. Des pictogrammes pourraient indiquer la voie de circulation à emprunter en fonction de sa sortie, précise-t-il. Une idée proposée au ministre fédéral de la Mobilité.