Le Paris Saint-Germain flirtait déjà dangereusement avec le vide. Il a désormais un pied dans l’eau après sa défaite, mardi 26 novembre, sur la pelouse du Bayern Munich (0-1) en Ligue des champions. Battus par un seul petit but du défenseur bavarois Kim Min-jae (38e), ce qui ne dit pas tout de l’ampleur de leur contre-performance, les Parisiens font du surplace au classement et ne comptent plus que quatre points après cinq matches dans le plus important. Compétition européenne.
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Le PSG n’a plus gagné en C1 depuis le 18 septembre, une éternité, et un succès contre Gérone qui avait été acquis dans la douleur (1-0). L’équipe de Luis Enrique continue de progresser en Ligue 1, mais ne semble pas faite pour la Ligue des Champions, même si elle faisait partie des demi-finalistes l’an dernier. Le collectif intraitable dont rêve le technicien espagnol, qui semblait avoir progressé ces dernières semaines, a volé en éclats à Munich. Pire, son PSG semble s’être renié lors de cette rencontre.
Les deux derniers résultats de Paris dans la compétition, contre le PSV Eindhoven (1-1) et l’Atlético de Madrid (1-2), ont été “injuste” aux yeux de Luis Enrique. Le PSG avait dominé mais n’avait pas concrétisé ses chances, et les projecteurs s’étaient braqués sur l’inefficacité des attaquants parisiens. Mardi, après la défaite face au Bayern Munich, ils se tourneront forcément vers l’entraîneur espagnol, dont les choix ont été aussi forts que contre-productifs.
“Le Bayern méritait la victoire”a reconnu cette fois Luis Enrique, avant d’assumer « en toute tranquillité » ses décisions pour cette réunion. La première d’entre elles consistait à ne pas aligner d’avant-centre, un choix surprenant pour une équipe qui devait absolument gagner contre le Bayern. Kim Min-jae et Dayot Upamecano, les deux défenseurs centraux du club bavarois, ont certainement vécu l’une des soirées les plus calmes de leur carrière, car aucun joueur parisien n’était aux commandes de leur surface.
«Nous étions très inférieurs»
Dans ce schéma tactique nouveau et inattendu, c’est Nuno Mendes, un latéral gauche dont l’expression offensive était souvent restreinte, qui occupait parfois la pointe de l’attaque. A la veille du match, Luis Enrique a prévenu que les deux équipes se ressemblaient, qu’elles appréciaient d’avoir la possession. “Le problème c’est qu’il n’y a qu’un seul ballon, il va falloir que quelqu’un souffre, eux ou nous”prévint l’Asturien. Avec seulement 42,6% de possession de balle, le PSG a beaucoup souffert, notamment en première période, où « nous étions très inférieurs »a regretté Luis Enrique.
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