Arsenal a fait ce qu’il voulait dans le match, mais n’a pas « tué » le Sporting à la mi-temps. Il l’a ensuite fait, avec calme et sérénité, ce qui manquait cruellement du côté des Lions.
La tendance, désormais, sera d’entrer dans l’inévitable comparaison entre Ruben Amorim et João Pereira, entre le match avec Manchester City et le match avec Arsenal, autant de situations faciles à analyser en faisant Totobola lundi. La vérité du match de ce mardi, à Alvalade, est que le plus fort bat le plus faible, comme cela arrive presque toujours dans le football et toujours dans d’autres sports (et c’est pour cela que le football devient plus intéressant et universel).
La première partie de la réunion a montré à la société que des millions comptent beaucoup. Des joueurs comme Bukayo Saka ou Martin Odegaard (ne sont que des exemples) font la différence. C’est sans aucun mépris pour les footballeurs du Sporting, qui sont très bons et qui continueront probablement à réaliser une excellente saison. En fait, ils continueront à faire vivre à leurs adversaires internes ce qu’ils ont vécu aujourd’hui : ils gagneront la plupart des matchs, avec plus ou moins de difficulté, ils laisseront même croire à l’adversaire à une surprise, mais tous les cinq matchs ils le feront. gagnez-en quatre, faites match nul, perdez peut-être l’un ou l’autre.
Arsenal a fait ce qu’il voulait dans le match dès le coup d’envoi. Il a dominé, marqué très tôt (mais City l’avait aussi fait), a marqué à nouveau au milieu de la première mi-temps et a fait entrer le Sporting à la pause avec un tir dans le but adverse. Pas de chance, du point de vue de Leo : le tir de Quenda arrêté par Raya, qui aurait pu relancer le jeu, a été suivi d’un corner dans les arrêts de jeu et Arsenal a atteint le 3-0.
À la reprise, il y avait l’illusion que le Sporting pouvait encore y arriver, un sentiment qui n’était pas étranger au but de Gonçalo Inácio (également suite à un corner) qui, à la 47e minute, réduisait l’écart. Le Sporting a donc bien joué, soutenu par un cadre humain digne de tous les éloges. Gageons que la possibilité d’anéantir le fantôme de la Super Coupe contre le FC Porto, après avoir perdu un match remporté 3-0, a traversé l’esprit de nombreux supporters du Sporting au cours de cette période. Ils avaient raison : l’équipe était forte et motivée, désireuse d’aborder le jeu avec personnalité. Mais voici l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire du football : Peut-être.
Peut-être qu’un des nombreux tirs léonins aurait pu réduire l’écart à un but. Peut-être qu’Arsenal aurait pu s’endormir. Mais il ne s’est pas endormi. Il a quitté le terrain pour jouer au Sporting, s’est bien organisé en défense et a su attaquer comme les plus grands. Après 20 minutes, plus ou moins, selon le déroulement des choses, les Anglais forçaient une attaque et Diomandé commettait un penalty inutile.
Peut-être que Franco Israël aurait pu le défendre. Peut-être que les Lions auraient pu être plus efficaces sur l’un des 14 (14 !) tirs qu’il a décochés en seconde période. Peut-être que Quenda aurait pu être plus rapide pour marquer Martinelli pour le premier but. Peut-être que Saka n’aurait pas pu courir aussi librement vers la droite dans la seconde. Peut-être que quelqu’un aurait pu empêcher Gabriel Magalhães d’entrer seul de la tête depuis le bord de la surface de réparation après un corner. Peut-être que Gyokeres aurait pu jouer plus et mieux, comme il l’a fait en seconde période dès qu’il a vu ses coéquipiers à moins de 30 mètres de lui.
Peut-être Diomandé n’aurait-il pas pu commettre le châtiment qui mit fin à toutes les illusions. Peut-être que quelqu’un aurait pu arrêter le tir de Merino, qui permettait ensuite à la tête de Trossard de compléter la douche au-dessus de la tête du lion.
Trincão a essayé de faire de la magie, mais le spectacle était différent. Le plus proche but de Gyokeres fut un ballon sur les boiseries… Le capitaine Hjulmand était le poumon d’une équipe qui se retrouvait dans une situation difficile.
Un petit bain d’humilité comme celui de la première mi-temps ne ferait pas de mal à une équipe qui doit désormais se redécouvrir. Un tel torrent aurait pu et dû être évité.