« Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une mobilisation aussi spontanée des équipes et des écoles »réagit sur La Première le secrétaire général du CSC éducation Roland Lahaye, dans parlant de la journée de grève qui a lieu ce mardije suis dans l’enseignement francophone. “Des écoles qui résistent habituellement aux grèves et qui sont aujourd’hui à l’arrêt parce que tous les enseignants se sentent concernés et conscients de la rupture que l’on prédit dans l’éducation.”
« Cela fait longtemps que nous envoyons des signaux » aux ministres en charge de la Fédération Wallonie-Bruxelles, poursuit-il, rappelant de précédentes mobilisations dans les rues. « Après une phase d’information depuis septembre, on passe à un autre type d’action à la demande des enseignants, on a une pression importante de la base qui dit ‘quand est-ce qu’on va passer à l’action ?’ Je pense que c’est le début d’un combat qui sera long.
Les ministres concernés sont Valérie Glatigny (MR), chargée de l’enseignement obligatoire et de la promotion sociale, et la ministre présidente Elisabeth Degryse (Les Engagés), chargée du budget et de l’enseignement supérieur. Roland Lahaye avoue avoir des réunions régulières, « Mais ce n’est pas la consultation à laquelle nous sommes habitués depuis des années dans le monde de l’éducation. La preuve en est que tout le monde est mécontent, en six mois elle s’est aliéné tout le secteur : les organisations syndicales, les fédérations de PO (autorités organisatrices), les parents et certaines plateformes, comme celles de lutte contre l’échec scolaire, celle de lutte contre la pauvreté. . La société toute entière est consciente du malaise et du mal-être qui règne dans l’éducation !
