Justice
Article réservé aux abonnés
Au premier jour de leur mise en examen du procès pour viol de Mazan, les procureurs généraux ont requis vingt ans de réclusion criminelle contre le mari de Gisèle Pelicot, et dix-sept ans contre son disciple Jean-Pierre M.. Les avocats de la défense dénoncent l’influence de « l’opinion publique ». ».
Avertissement
« Libération » couvre le procès pour viol de Mazan jusqu’à fin 2024. Ces articles relatent des descriptions de violences sexuelles et peuvent choquer.
La banderole a été accrochée pendant la nuit sur les remparts face au tribunal judiciaire d’Avignon : “Vingt ans pour chacun.” Une contestation directe du tribunal correctionnel départemental du Vaucluse, présentée en une dizaine de collages par le collectif féministe Les Amazones d’Avignon. Par coïncidence, c’est à l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes que le ministère public a débuté ses réquisitions visant les 51 accusés du procès pour viol de Mazan. Vingt ans de réclusion criminelle est la peine maximale encourue en cas de viol. C’est ce qui a été demandé ce lundi contre Dominique Pelicot, accusé d’avoir violé pendant des années et fait violer son épouse sous sédation, Gisèle Pelicot, par ces inconnus. « Vingt ans, c’est beaucoup, car c’est vingt ans d’une vie, quel que soit son âge. Mais c’est aussi trop peu compte tenu de la gravité des actes commis et répétés. nommé le procureur adjoint