Coiffure, soins aux animaux, esthétique : en province de Liège, l’Institut Maria Goretti propose presque exclusivement des formations qualifiantes. Face aux mesures budgétaires prévues par le gouvernement MR-Engagés, ce lycée craint pour son avenir et celui de ses élèves, déjà fragilisés.
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UN A l’Institut Maria Goretti, dans la grande salle dédiée aux soins esthétiques, les étudiantes – exclusivement des filles – travaillent en silence autour des tables de massage. Les haut-parleurs diffusent une musique apaisante, recréant l’atmosphère d’un centre de bien-être. Ici, les étudiants exercent entre eux, dans les conditions réelles de leur futur métier. « Mais pour combien de temps encore ? Que vont devenir ces jeunes ? », s’inquiète Marie-Rose Rotolo, la directrice de ce lycée situé en province de Liège. Comme l’ensemble de son personnel, elle craint les répercussions des économies prévues par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le texte mis sur la table menace, selon elle, des pans entiers, et pourrait remettre en cause la survie même de l’école.
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