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La ville de Rognac, près de Marseille, a basculé à l’extrême droite lors d’élections municipales anticipées dimanche en élisant un candidat issu du Rassemblement national, une première dans le département depuis près de 30 ans.
Le maire élu, Christophe Gonzalez, qui s’est présenté sous une double étiquette « Union des droits » Le RN-RPR, la formation bâtie par le député et délégué départemental RN Franck Allisio, a remporté l’élection avec 38,05% des voix à l’issue d’une quadrangulaire, selon les chiffres communiqués ce lundi 25 novembre par la préfecture des Bouches-du-Rhône.
« Une victoire historique »a salué Franck Allisio auprès de l’AFP, assurant que c’était“un message fort” pour les élections municipales de 2026. « Ça montre que quand on joue une élection régulièrement, c’est-à-dire sans que personne ne soit acheté entre les deux tours, on gagne ! »
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Démission sur fond de mauvaise gestion financière
Le choix des habitants de Rognac, selon lui, “est le même que celui des Provençaux aux législatives”lorsque le RN s’est placé en tête dès le premier tour dans toutes les circonscriptions des Bouches-du-Rhône hors Marseille.
Rognac, 12 500 habitants, située en bordure de l’étang de Berre, a dû organiser des élections municipales anticipées suite à la démission d’une dizaine de conseillers municipaux sur fond de mauvaise gestion financière de la mairie de diverses droites.
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C’est la première fois depuis près de 30 ans que le RN remporte une ville du département, après la victoire du Front national en 1995 à Marignane, et celle de 1997 à Vitrolles.
Pour la maire sortante Sylvie Miceli-Houdais, interrogée par « La Provence », « Le paysage politique ressemblera à ceci en 2026 ».
Par Le Nouvel Obs avec AFP