L’Australie de Pat Cummins a eu le don de donner des coups de grâce à l’Inde sur les plus grandes scènes. Vous vous souvenez du triomphe de la finale du WTC à l’Ovale ou du silence devant un million de fans à Ahmedabad lors de la finale de la Coupe du monde ODI 2023 ? Cette fois, cependant, c’était au tour de Jasprit Bumrah de renverser le scénario – et quelle déclaration son équipe a faite à Perth !
L’Inde de Bumrah a martelé les Australiens dans leur forteresse Optus, leur infligeant leur toute première défaite sur place avec une victoire de 295 points lors du test d’ouverture du Trophée Border-Gavaskar. Après avoir fixé un objectif gigantesque de 534 points, l’Inde a éliminé l’Australie pour 238 pour prendre une avance de 1-0 dans la série de cinq matches.
Qui aurait cru que ce retour était envisageable après l’effondrement dramatique de l’Inde le premier jour ? Sorti pour seulement 150 $, il semblait que le scénario avait été écrit pour un autre rouleau compresseur australien. Mais, comme on dit, il y a quelque chose de magique dans l’air (ou dans l’eau) australien qui transforme l’Inde. C’était une vitrine de tous les clichés sportifs bien faits : une capacité de rebond audacieuse, un esprit d’équipe inébranlable, une attitude provocante qui ne veut jamais dire mourir et une confiance en soi qui défie la logique.
AUS vs IND, 1er test : faits saillants de la journée 4 | Tableau de bord
Même sans quelques acteurs clés, l’Inde a réalisé des miracles mineurs qui semblaient presque routiniers. Les Australiens, quant à eux, semblaient porter un nuage de résignation, comme le trahissait le langage corporel de Josh Hazlewood. Malgré toute sa splendeur, Perth nous a brièvement transportés dans l’ancienne Inde – les outsiders décousus – sauf que cette fois, ils avaient l’audace des champions. Et n’oublions pas que la victoire historique de Perth s’est produite sans le capitaine régulier Rohit Sharma et juste après un match nul 0-3 contre la Nouvelle-Zélande à domicile. Ce n’est pas seulement une victoire ; il s’agit de la plus grande victoire de l’Inde aux tests réalisés sur un sol étranger. Une seule fois auparavant, une équipe a gagné avec une plus grande marge après avoir été exclue pour 150 ou moins lors de la première manche aux Antilles, contre l’Australie à Bridgetown, 1991.
BUMRAH ET SIRAJ DÉCIMENT L’AUSTRALIE AU JOUR 4
Le skipper Jasprit Bumrah (3/42) et Mohammed Siraj (3/54) ont mené la charge le quatrième jour, Washington Sundar et Nitish Reddy apportant un soutien crucial en remportant chacun un guichet. L’Inde avait fixé à l’Australie un objectif imposant de 534 courses au cours de la troisième journée. Le frappeur en forme Travis Head (89) est tombé sous l’éclat de Bumrah. Une longueur de livraison a grimpé de manière inattendue alors que Head tentait un entraînement, pour ensuite le placer devant le gardien. La célébration extatique de Bumrah disait tout. Mitchell Marsh (47 ans) avait l’air solide dans le pli avant que Reddy, clôturant un impressionnant match test, ne lance une livraison qui a restreint Marsh pour l’espace, menant à un bord intérieur sur les moignons.
Le frappeur fiable de l’Australie dans ce cycle du WTC, Alex Carey (30*), a résisté, mais Washington Sundar a frappé juste avant le thé, éliminant Mitchell Starc (12) pour rapprocher l’Inde d’une victoire mémorable. Plus tôt dans la matinée, Siraj a délivré des sorts incisifs pour écarter l’expérimenté Usman Khawaja (4) et le hors de forme Steven Smith (17). Khawaja a mal chronométré un tir tiré sur Siraj, avec Rishabh Pant – l’homme de 3 millions de dollars d’IPL – prenant une superbe capture en reculant. Pendant ce temps, Smith, désespéré de surmonter sa crise, est tombé sur une livraison parfaitement lancée qui a trouvé son bord extérieur, Pant complétant un plongeon pour mettre fin à un stand de 62 points.
Les difficultés de l’Australie face à la baisse de forme de Smith et Marnus Labuschagne au cours de ce cycle du WTC restent une préoccupation majeure. Smith a même abandonné son mouvement de déclenchement habituel vers le moignon, craignant d’être piégé en poids sur un terrain avec un rebond imprévisible.
Travis Head, qui avait été écarté par un joyau de Harshit Rana dès la première manche, a adopté une approche de contre-attaque sur la piste en détérioration. Il punissait les livraisons en vrac, chassant tout ce qui était cabré et coupant les balles courtes avec dédain. Ses cinquante sont sortis sur seulement 63 ballons, mis en évidence par un tir précis en rampe au-dessus de la tête du gardien.
Publié par :
Saurabh Kumar
Publié sur :
25 novembre 2024
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