La deuxième économie de la planète, première émettrice de gaz à effet de serre, refuse toujours la moindre contrainte sur l’aide financière aux pays du Sud.
Aucun pays en développement ne peut se satisfaire du montant de 300 milliards de dollars d’aide par an adopté à l’issue de la COP29 à Bakou. Ils estiment que pour les aider dans la transition énergétique, ainsi que pour s’adapter aux effets déjà importants du réchauffement climatique, il faudrait au moins 1 000 milliards de dollars par an. Mais, d’un autre côté, les pays riches reviennent d’Azerbaïdjan avec un regret : ils n’ont pas réussi à convaincre que les anciens pays pauvres devenus économies florissantes, comme la Chine, les pays du Golfe ou encore Singapour, soient également obligés de contribuer à cet important effort financier en direction des pays du Sud.
Malgré tous les efforts des nations occidentales en ce sens, la Chine n’a pas bougé et a conservé sa position de leader du « groupe des 77 + Chine », la grande coalition des pays en développement au sein des négociations internationales. Il n’est donc pas question pour Pékin de…
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