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Christophe, conducteur de train à la SNCF, a dévoilé son salaire et ses dernières augmentations lors d’un entretien avec BFMTV/RMC, jeudi 21 novembre.
Objet de fantasmes, voire d’incompréhensions, la rémunération des conducteurs de train de la SNCF revient régulièrement dans le débat public, notamment à l’occasion de grèves et de mobilisations syndicales. Alors que la direction du groupe ferroviaire a récemment proposé une augmentation de 2,2% aux cheminots en grève, Christophe, conducteur de train, a décidé de lever le voile sur son salaire en dévoilant ses revenus lors d’un entretien sur BFMTV/RMC.
« Entre mon bulletin du mois d’octobre 2022 et celui de 2024, j’ai été majoré de 100 euros », déplore Christophe, qui n’a pas participé à la grève du jeudi 21 novembre. Et le cheminot de préciser : « J’ai reçu 3 960 euros. net en octobre 2022 et 4 030 euros en octobre 2024 ». Un chiffre qui, rappelle-t-il, inclut les primes et les échelonnements de travail qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de sa retraite. “C’est certes un salaire confortable, mais il s’accompagne de beaucoup de responsabilités et de conditions de travail particulières”, a-t-il ajouté, déplorant que les récentes augmentations soient insuffisantes.
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En moyenne, jusqu’à 3 000 à 3 500 euros net par mois en fin de carrière
Le salaire net mensuel d’un conducteur de train varie en fonction de son expérience, de son ancienneté et des primes liées à son travail. En moyenne, un conducteur de train en France peut gagner entre 2 000 et 2 500 euros net par mois en début de carrière, et jusqu’à 3 000 à 3 500 euros net par mois en fin de carrière, indique le site de la SNCF. .
Si certains conducteurs atteignent donc ce salaire en fin de carrière, il faut savoir que ces montants sont souvent associés à des primes de pénibilité, de travail de nuit, de week-end ou de garde.